Les grands gagnants sont, sans nul doute, les Québécois qui profiteront de différentes options pour découvrir ou redécouvrir la province cet été. Les mesures incitatives proposées favoriseront les voyages au Québec et le besoin d’évasion est bien présent chez la population comme en témoignent les demandes d’information auprès de l’association touristique.

Comme toutes les régions qui sont prêtes à recevoir les Québécois, le Centre-du-Québec accueille favorablement cette seconde phase de déconfinement. « Accueillir nos visiteurs, c’est ce que nous savons faire de mieux!  Nous nous sommes préparés en conséquence et avons suivi les recommandations de la Santé publique. Nos attraits et lieux d’hébergement ont très hâte de les recevoir. », exprime le directeur général de Tourisme Centre-du-Québec, M. Yves Zahra.

Il rappelle par contre que d’autres secteurs sont toujours en attente d’un calendrier d’ouverture et de directives claires pour leur permettre d’opérer en toute sécurité. On pense, entre autres, aux parcs thématiques comme le Village Québécois d’Antan, aux spas et aux gîtes dont l’attente accroît de jours en jours les pertes financières.

D’ailleurs au plan financier, si l’annonce représente une étape que les entrepreneurs attendaient depuis un moment, elle ne vient pas d’un coup régler tous les défis que la crise fait vivre à l’industrie, qui rappelons-le, est l’une des plus touchées.

En concertation, l’industrie prendra les prochains jours pour analyser les mesures annoncées afin de voir ce qui répond aux véritables besoins des entreprises touristiques d’ici et ce qui reste à faire pour permettre d’assurer leur survie, dans une approche collective et complémentaire.

Le gouvernement souhaite voir de quelles façons les entreprises pourront se débrouiller en fonction des mesures proposées. Et nous mettrons l’épaule à la roue afin de rendre le tout possible. Mais de notre côté, nous voulons également qu’il soit à l’écoute des entreprises lorsque nous lui reviendrons avec les constats. Il faut être ouvert à se dire les vraies affaires.