Trafic de stupéfiants : quatre Drummondvillois accusés après une opération de la SQ @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

L’opération policière menée par les policiers et enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond s’est concentrée sur une résidence du boulevard Lemire, un immeuble comportant plusieurs logements. Selon les informations confirmées par la Sûreté du Québec au Vingt55, la perquisition visait uniquement les occupants de la résidence principale. Le logement situé à l’étage n’était pas concerné par l’intervention.

Saisie de stupéfiants et d’armes, les quatre coaccusés comparaissent au palais de justice de Drummondville pour répondre aux accusations portées contre eux.

Selon les informations obtenues par le Vingt55 et confirmées par les autorités, la perquisition a permis de retirer du marché plus de 12 000 comprimés de méthamphétamine, 1,5 kg de haschisch, 1 600 grammes de cannabis illégal, 700 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 50 000 $ en argent comptant. Une arme à feu illégale a également été saisie sur les lieux. Le bilan complet de cette opération a été confirmé par la Sûreté du Québec en entrevue avec le Vingt55.

À la suite de l’enquête, quatre individus de Drummondville ont été arrêtés et formellement accusés : Jonathan Hamel, Jérémie Hamel, Samuel Olivier et William Benoit, ont comparu au palais de justice de Drummondville relativement aux accusations déposées dans ce dossier.

Le procureur de la Couronne, Me Kevin Mailhot, a présenté les accusations devant l’honorable juge Conrad Chapdelaine, en présence de Me Myriam Jacques, avocate de la défense.

William Benoit, Jérémie Hamel et Samuel Olivier font chacun face à un chef de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic, tandis que Jonathan Hamel est accusé de possession de cannabis en vue d’en faire le trafic.

Jonathan Hamel et Jérémie Hamel ont été remis en liberté sous certaines conditions, notamment le versement d’un engagement de 2 000 $, l’obligation de demeurer à l’adresse indiquée au tribunal et de se présenter à toutes les convocations judiciaires.

Les accusés ne peuvent changer d’adresse sans autorisation, communiquer avec certaines personnes nommées par la Couronne, ni posséder d’arme à feu ou de substances intoxicantes. Il leur est également interdit de se trouver dans des lieux associés à la vente ou à la consommation de drogues.

Samuel Olivier a également comparu et fait face à des accusations similaires, avec des conditions de remise en liberté comparables.

L’ensemble des dossiers a été reporté au 13 juin prochain pour la poursuite des procédures. À cette occasion, les accusés devront, par l’intermédiaire de leurs avocats, faire connaître leur position quant aux accusations qui pèsent contre eux.