22 avril 2018 : Jour de la Terre – Le Québec et les Drummondvillois s’engagent pour la planète

22 avril 2018 : Jour de la Terre – Le Québec et les Drummondvillois s’engagent pour la planète
© Photos Blogue Jour de la Terre

|Drummondville| Célébré pour la première fois en 1970 aux États-Unis, le Jour de la Terre ( http://www.jourdelaterre.org/qc/) invite tous les acteurs de la société à se mobiliser le 22 avril 2018 pour le respect et la protection de la planète. Cette journée de mobilisation incite nos entreprises, nos  institutions et nos citoyen(e)s à passer à l’action en participant à des activités concrètes le 22 avril, comme le fait la Ville de Drummondville (https://vingt55.ca/blog/jour-de-la-terre-samedi-22-avril-2018-la-ville-de-drummondville-se-mobilise-pour-la-planete/ ). Il faut poser des gestes concrets tous les jours de l’année. 

 

Le mouvement participatif environnemental le plus important au monde 

Célébré depuis 1995 au Québec, ce sont aujourd’hui plus d’un milliard de personnes dans 193 pays qui passent à l’action chaque année, plaçant le Jour de la Terre comme mouvement environnemental le plus mobilisateur au niveau mondial.

Par exemple, la Ville de Drummondville propose de multiples initiatives «vertes» pour célébrer le Jour de la Terre 2018 , comme le transport en commun gratuit le 22 avril. Tourné vers l’action, le 22 avril est « le jour moteur d’une année entière pour poser un geste concret pour l’environnement » précise Pierre Lussier, directeur du Jour de la Terre.

Découvrez les activités locales de ce mouvement mondial à https://vingt55.ca/blog/jour-de-la-terre-samedi-22-avril-2018-la-ville-de-drummondville-se-mobilise-pour-la-planete/

 

 

 


À propos du Jour de la Terre

Instauré aux Etats-Unis le 22 avril 1970, le Jour de la Terre incite le grand public à réfléchir à nos modes de vie et conséquences sur l’environnement à travers des activités concrètes.

A l’origine de cette initiative, le sénateur américain Gaylord Nelson, fervent défenseur de l’environnement. Citoyens, entreprises et institutions sont invitées à passer à l’action au cours de cette journée de mobilisation et tous les autres jours de l’année.

Le mouvement s’est internationalisé dans les années 1990 et aujourd’hui plus d’un milliard de personnes célèbrent le Jour de la Terre dans 193 pays.

 

Hubert Reeves dans « La Terre vue du cœur »: ce film qui nous ramène à l’essentiel


En cette journée du 22 avril, à l’occasion du Jour de la Terre, La Terre vue du cœur, guidé par Hubert Reeves et réalisé par Iolande Cadrin-Rossignol, sera en diffusion spéciale dans plus de 50 écrans (lieux et dates) au Québec dont au Cinéma Capitol de Drummondville à 13 h 30, ainsi qu’au Canada, à Paris, à Bruxelles et à Genève.

À l’occasion de la sortie officielle du film partout au Québec, voici un petit topo de ce documentaire qui s’annonce mémorable et que vous devez absolument voir. Ayant eu la chance d’assister au prélancement et au lancement du film en compagnie de Iolande Cadrin-Rossignol, de l’équipe de Jane Losa Films, de Maison 4:3 et de quelques intervenants du film, ARIANE ARBOUR vous partage aussi quelques citations inédites de certain(e)s intervenant(e)s du film. (Source blogue d’Ariane Arbour)


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Si j’avais à résumer le film je dirais que…

« Dans la visée de faire un état des lieux de la biodiversité, l’équipe de La Terre vue du cœur, mettant en vedette l’auteur et astrophysicien Hubert Reeves, part à la rencontre d’hommes et de femmes de tous horizons, qui nous rappellent que le monde des vivants nous est encore tout à fait inconnu.

« Par leurs réflexions, ils nous guident, chacun(e) à leur manière, vers une compréhension et une contemplation active de notre situation actuelle en tant que planète, que société, qu’ensemble chaotique, mais aussi harmonieux.

«Ce film et ses acteurs nous accompagnent vers des solutions diversifiées, ingénieuses et inspirantes quant aux enjeux environnementaux de cette terre qui est nôtre, ou plutôt à laquelle on appartient. Parce qu’au final, c’est l’avenir qui nous appartient.

« Ce film est un incontournable pour quiconque s’intéresse à la protection de l’environnement et veut connaître de nouvelles initiatives inspirantes tout en en apprenant plus sur les êtres qui nous entourent. »

Quel est l’élément déclencheur qui pourrait faire bouger la population à demander le changement aux décideurs ?

Frédéric Lenoir, philosophe et auteur

« Déjà le fait que tout le monde n’est pas bien informé. (…) Dans le film on voit des choses extrêmement concrètes, on se dit, mais c’est incroyable le nombre des espèces qui ont déjà disparues qui vont continuer de disparaître. Bref, ce film donne tout un tas d’informations qui une fois qu’on les sait, on se dit qu’on ne peut pas rester là à ne rien faire. […]

« La deuxième chose : les gens pensent qu’on peut rien faire. Dans ce film il y a un équilibre entre dénoncer des problèmes et montrer qu’il y a plein de gens qui se mobilisent. On voit des gens qui font de la permaculture, qui font de la reforestation… et quand on voit ses gens qui font quelque chose on se sent moins seul, et on ne se dit pas « c’est foutu, le système est foutu et après nous le déluge. »

Il a un aspect très pédagogique ce film, parce qu’il montre tout un tas de solutions possibles. »

Michel Labrecque, Conservateur du Jardin botanique de Montréal

« Trop souvent les images virales telles que l’ours polaire qui meurt de faim ne font pas bouger les gens. Par contre, les magnifiques images vont souvent davantage stimuler les gens à défendre ce qui reste debout, plutôt que de vouloir se cacher les yeux devant ce qui va mal.

Si on avait l’occasion d’amener nos politiciens, nos décideurs, les grands présidents de ce monde dans le radeau des cimes (un projet abordé dans le film), ça changerait certainement beaucoup des perceptions, parce que quand on voit l’océan vert c’est bouleversant et on est plus touché par la beauté souvent que par des grands principes biologiques ».

À ce sujet Hubert Reeves lui-même mentionne dans une ENTREVUE du Magazine Voir :

« Il faut montrer qu’il y a des solutions, que ce n’est pas foutu, qu’il y a des choses qui s’améliorent. Par exemple, on a retiré il y a quelques mois la baleine à bosse de la liste des animaux en danger. Il y a 50 ans, on tuait 50 000 baleines par an; à ce rythme-là, personne ne pensait que l’espèce pourrait survivre. On la considérait pratiquement comme étant éliminée. Aujourd’hui, grâce à toutes les activités des commissions baleinières et des associations pour préserver les océans, on s’aperçoit que la population de baleines à bosse augmente! Un événement comme ça vous montre qu’il se passe des choses, qu’il existe des solutions et qu’il faut les développer. C’est le but de ce film. » 

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Comprendre le développement durable

Eric Beaupré
RéDACTEUR_EN_CHEF
PROFILE

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