Le ministre Andrée Lamontagne rappelle au fédéral l’importance de soutenir le secteur agroalimentaire

Le ministre Andrée Lamontagne rappelle au fédéral l’importance de soutenir le secteur agroalimentaire
Le ministre Andrée Lamontagne rappelle au fédéral l'importance de soutenir le secteur agroalimentaire @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

À la suite de la rencontre des ministres fédérale, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, souligne l’importance d’accompagner adéquatement les entreprises agricoles qui font actuellement face à plusieurs défis.

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Le Québec a agi proactivement en mai dernier en annonçant des investissements pouvant atteindre 100 millions de dollars pour appuyer les entreprises agricoles qui éprouvent des difficultés financières ou entrevoient des besoins de liquidités. Le ministre Lamontagne a partagé avec son homologue fédérale les besoins des entreprises du secteur agroalimentaire et les actions mises en œuvre par le Québec.

De plus, dans le contexte des enjeux de concurrence dans le secteur de l’épicerie de détail au Canada et du coût des aliments, le ministre Lamontagne a rappelé l’unité des ministres quant à la mise en place imminente du tout premier code de conduite canadien sur les relations entre les détaillants et les fournisseurs. Ce code vise à assurer des conditions favorisant l’équité, la transparence et la prévisibilité dans les relations entre les entreprises de la chaîne d’approvisionnement et à améliorer la confiance des consommateurs.

En matière d’environnement, le ministre a rappelé que le Québec dispose déjà d’un plan complet pour une économie verte visant la réduction des émissions de carbone et qu’il met actuellement en œuvre le Plan d’agriculture durable 2020-2030. Il a indiqué que les éventuelles initiatives fédérales agroenvironnementales devront être complémentaires aux actions déjà mises en œuvre par le Québec. Dans le dossier de la révision des limites maximales de résidus de pesticides par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, le Québec est préoccupé par la récente démission du coprésident du comité scientifique et réitère l’importance d’une transparence exemplaire dans le processus en cours, élément clé du maintien de la confiance des Québécois.

Enfin, la santé animale a été au cœur des discussions et le gouvernement du Québec participe activement à l’élaboration de plans gouvernements-industrie pour la prévention, la surveillance et l’intervention en matière de maladies animales exotiques, telles que la peste porcine africaine et la fièvre aphteuse. La collaboration est essentielle pour que nous puissions affronter les nouveaux enjeux de manière efficace et concertée.

« Le secteur bioalimentaire fait face à des défis importants et il est prioritaire d’être présent pour nos entreprises et nos agriculteurs alors qu’ils jouent un rôle essentiel pour assurer notre autonomie alimentaire mentionne André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec. Le Québec souhaite voir le gouvernement fédéral être en appui à ce qu’il a déployé dans les derniers mois pour soutenir l’agriculture. Avec la multiplication de situations récentes, notamment sur le plan environnemental ainsi que de la santé animale, il y a un important besoin de coordination et de cohérence à l’échelle canadienne afin que nous soyons efficaces, évitions les chevauchements et ultimement que nous atteignions nos ambitieux objectifs. »

En résumé

Le Partenariat canadien pour une agriculture durable (PCA durable) est entré en vigueur le 1er avril 2023.

Le PCA durable signifie, pour le Québec, un montant global estimé à 955 M$ :

une enveloppe budgétaire de 367 M$ pour les initiatives stratégiques à frais partagés du Québec, dont 220 M$ provenant du gouvernement fédéral et 147 M$ du gouvernement du Québec;

un montant estimé à 588 M$, dont 353 M$ provenant du gouvernement fédéral et 235 M$ du gouvernement du Québec, sur la base des conditions économiques et climatiques observées au cours des dernières années dans les programmes de gestion des risques de l’entreprise, soit : Agri-stabilité, Agri-investissement, Agri-protection et Agri-relance. Mentionnons qu’en complément à ces programmes pancanadiens s’ajoutent les programmes exclusivement québécois, soit le Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles, Agri-Québec et Agri-Québec Plus.

Dans le dossier du code de conduite canadien sur les relations entre les détaillants et les fournisseurs, le ministre Lamontagne avait demandé, en juillet 2020, la création d’un groupe de travail FPT sur de nouveaux frais imposés aux fournisseurs par les détaillants, qu’il copréside maintenant avec la ministre fédérale, Mme Marie-Claude Bibeau. Depuis, les ministres se sont engagés à améliorer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et, à ce titre, ont reçu une mise à jour de l’industrie concernant les consultations sur le code de conduite tenues en mai 2023.

Les ministres reconnaissent les étapes importantes franchies par l’industrie vers la mise en œuvre d’un code de conduite du secteur des produits de l’épicerie. Ils ont également été informés du plan visant à mettre en place un bureau responsable de la mise en œuvre du code, une étape importante qui fournira de la formation, de l’éducation ainsi que des services de règlement des différends et de surveillance, en plus de montrer aux consommateurs canadiens que le secteur de l’épicerie améliore sa transparence.

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Éric Beaupré
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