C’est le porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, André Fortin, qui a présenté cette importante motion, lui qui a déjà déposé, à deux reprises, un projet de loi visant l’instauration de la présomption de consentement au don d’organes et de tissus.

La motion du député libéral de Pontiac souligne qu’actuellement, au Québec, 913 personnes sont en attente d’un don d’organes pouvant leur permettre d’espérer une vie active et productive. Ce qui était, il n’y a pas si longtemps, un fait rare, doit maintenant être considéré comme un réflexe altruiste normal. C’est précisément l’objectif visé par le projet de loi de M. Fortin.

Enfin, l’opposition officielle et les autres groupes d’opposition se réjouissent que le gouvernement accepte d’étudier la question en commission parlementaire. Plusieurs juridictions ont notamment adopté le consentement présumé afin d’accroître le taux de don d’organes. C’est une avenue qui sera notamment étudiée par la Commission.

« Le don d’organes et de tissus sauve des vies et améliore celle de centaines de Québécois, chaque année explique André Fortin, député de Pontiac et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé En 2023, le don d’organes ne doit plus être considéré comme un geste d’exception. Je salue l’ouverture du gouvernement et du ministre de la Santé et remercie les autres groupes d’opposition pour leur précieuse collaboration dans l’élaboration de cette motion. C’est un dossier qui me tient particulièrement à cœur. »

« Je me réjouis de l’annonce que nous faisons aujourd’hui explique Catherine Blouin, députée de Bonaventure et adjointe gouvernementale au ministre de la Santé Je suis convaincue que la société québécoise est mûre pour amorcer une réflexion englobante et éclairante au sujet du don d’organes et de tissus. »

« Les dons d’organes sauvent des vies, c’est une évidence, mais le Québec stagne en la matière depuis une vingtaine d’années. Toute mesure permettant de favoriser le don d’organes est donc bienvenue et doit être étudiée sérieusement par le gouvernement. » ajoute Vincent Marissal, député de Rosemont et responsable de Québec solidaire en matière de santé

« Plusieurs États ont déjà adopté le consentement présumé et je suis d’avis que le Québec doit le faire à son tour considérant l’importance de favoriser le don d’organes pour sauver encore davantage de vies explique Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et de services sociaux Grâce aux dons d’organes des milliers de personnes peuvent obtenir une seconde chance, mener une vie active et vivre plus longtemps. »