DRUMMONDVILLE
Trois vénérables centenaires au même endroit, ça se fête à Drummondville ! © Entrevue vidéo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
En effet, ce ne sont pas un, ni deux, mais bien trois centenaires qui ont franchi le cap vénérable des 100 ans à Drummondville et qui ont été célébrés simultanément au Jazz de Drummondville.
La direction, les membres du personnel et la grande famille du Jazz ont souligné de manière toute spéciale à Drummondville ce fait plutôt rarissime et pour le moins unique, car seulement 0.3% de la population atteint l’âge de 100 ans au pays, rendant cette journée d’anniversaires et de célébration encore plus exceptionnelle !
Le Vingt55 était au rendez-vous pour immortaliser cet événement exceptionnel dans la grande salle du Jazz pour cette journée aussi historique que mémorable. La direction, les employés et les résidents ont mis en lumière non seulement la longévité extraordinaire de Mme Yolande Sarrazin, Mme Jacqueline Gibeau et M. Marcel Maltais, trois résidents très appréciés, mais aussi l’esprit vibrant et la richesse de leurs expériences de vie.
Madame Valérie Labrosse, directrice du Jazz Drummondville, a souligné avec fierté le fait que seulement 0.3% de la population atteint l’âge de 100 ans. « Nous célébrons ici-même, au Jazz Drummondville, trois centenaires en même temps », a-t-elle fièrement souligné.
Madame Yolande Sarrazin, réanimée par son fils il y a quelques semaines, un geste d’amour qui lui a permis de passer le cap des 100 ans.
Pour Madame Sarrazin, l’un des faits marquants de cette décennie remonte à novembre », dit-elle avec émotion : « Mon fils m’a sauvé la vie, il m’a réanimée suite à un arrêt cardiaque. » Une émotion palpable s’ajoute lorsque Madame Sarrazin précise : « Il a désobéi à ma demande de non-réanimation, mais je le lui en remercie », ajoute-t-elle avec les yeux brillants, remplis d’émotion. « Il m’a permis d’être ici pour célébrer ce 100e anniversaire bien vivante, et je lui en suis reconnaissante », ajoute-t-elle. Une désobéissance qu’elle lui connaît bien et qui lui a été grandement pardonnée. « C’est ainsi, mon fils est comme ça, et je lui en suis reconnaissante. L’amour et le lien mère-fils sont très forts, même au-delà de la vie », ajoute-t-elle lors d’une entrevue avec le Vingt55.
Madame Jacqueline Gibeau 100 ans, célèbre cette étape de vie heureuse entourée des résidents et membres du personnel du Jazz.
Elle n’a pas manqué de sourire lors de la chanson offerte spécialement pour l’occasion par la chorale du Jazz, qui a entamé la chanson ‘’Ce n’est pas tous les jours que nous avons 100 ans’’. Visiblement émue et touchée, Mme Tougas a profité du moment avec émotion. Toujours aussi en forme et alerte, elle mentionne en entrevue au Vingt55 que la vie l’a choyée et qu’elle en garde les meilleurs et plus beaux souvenirs. Que voulez-vous de plus qu’être aussi bien entourée et encore en forme à 100 ans, ajoute-t-elle.
Pour M. Marcel Maltais, 101 ans, le vénérable, la vie a été ponctuée de nombreux souvenirs, tous plus heureux et bons les uns que les autres.
Le sport a marqué la vie du centenaire qui a été un gardien de but remarquable et professionnel, ajoute-t-il. « J’ai affronté des parties et joueurs d’un siècle passé qui jouaient avec passion. Les sports ont été la passion de ma vie, du hockey au polo, cette petite balle et cet élastique », dit-il avec un sourire, « c’était un sport, figurez-vous, un sport d’une autre époque. »
Les trois centenaires s’entendent à dire que la vie au Jazz Drummondville contribue assurément à les garder bien vivant et surtout en forme.
C’est une belle surprise ; ils ont souligné nos 100 ans de belle façon. C’est un plaisir et un privilège de passer le cap des 100 ans entourés de gens bienveillants dans un milieu de vie aussi agréable et stimulant. « Nous ne manquions de rien ici, même à 100 ans », ajoutent-ils avant de couper le gâteau et de profiter de la vie et de cette journée bien spéciale au Jazz Drummondville.
De son côté, Sophie Bousquet la très dynamique directrice de l’animation du Jazz a mis en lumière la qualité de vie de ses résidents qui participent encore très activement au milieu de vie du Jazz.
‘Nos trois perles sont tous les trois en bonne santé, actifs, et à notre grand bonheur, très généreux de leur temps. Pour ajouter à cela, la directrice des loisirs a souligné le bonheur palpable de partager leur quotidien au Jazz Drummondville’’ a ajouté Sophie Bousquet.
Au cœur de la fête, les centenaires, entourés de plus de 200 résidents, membres de la direction, amis et membres du personnel dévoué, ont partagé des souvenirs fascinants et des récits emplis d’émotions et de sagesse accumulée au fil des années. Les rires et les sourires joyeux ont marqué la fête, alors que nos trois centenaires ont eu droit à une cérémonie où le piano et le chant étaient au rendez-vous pour marquer l’événement.
Les trois centenaires, bien vivants, en forme et surtout très fiers, étaient le point central où les invités se sont réunis pour célébrer ces vies exceptionnelles. Les regards bienveillants échangés entre les générations ont transcendé le temps, soulignant l’importance de la famille, du legs et surtout la préservation de la richesse humaine que nos trois centenaires ont partagée une fois de plus au cours de cette journée bien spéciale au Jazz Drummondville
Mme Yolande Sarrazin, Mme Jacqueline Gibeau et M. Marcel Maltais, ont été honorés avec des cadeaux spéciaux, témoignant de l’admiration et de la gratitude de tous ceux qui ont eu la chance, pour ne pas dire le privilège, de partager un bout de chemin et d’histoire avec eux. Cette journée restera assurément gravée dans la mémoire de la résidence Jazz comme une célébration unique, fêtant 301 ans de vie et d’histoire.
Trois vénérables centenaires au même endroit, ça se fête à Drummondville ! © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.