DRUMMONDVILLE
Le Centre-du-Québec se distingue particulièrement, enregistrant une hausse de 7,9 % des inscriptions, soit 339 étudiantes et étudiants de plus par rapport à l’année précédente. Cette augmentation, l’une des plus élevées parmi les régions du Québec, souligne l’attractivité croissante des programmes collégiaux dans cette région.
Marie Montpetit, présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps, a salué cette hausse, la qualifiant de « la plus importante en un quart de siècle ». Elle a également insisté sur la nécessité pour le gouvernement d’investir dans des infrastructures adaptées afin de soutenir cette croissance continue. « Le diplôme d’études collégiales devient indispensable pour se démarquer sur le marché du travail, surtout dans un contexte de croissance projetée de près de 20 % de la population étudiante d’ici 10 ans », a-t-elle déclaré.
Les données révèlent également que 83 668 des inscriptions sont des nouvelles entrées au cégep, marquant une augmentation de 3,4 % par rapport à l’année précédente, soit 2 775 jeunes supplémentaires. Parmi les régions du Québec, le Centre-du-Québec figure parmi celles qui connaissent les plus fortes hausses, aux côtés de la Mauricie (+9,2 %) et de Lanaudière (+10 %).
Les cégeps du Centre-du-Québec, dont le Cégep de Drummondville, qui a entamé la rentrée avec une nouvelle image, se préparent ainsi à accueillir un nombre croissant d’étudiantes et d’étudiants, renforçant leur rôle clé dans le développement éducatif et économique de la région.
En ce qui concerne les programmes d’études, 49 % des étudiantes et étudiants inscrits se dirigent vers des formations techniques, tandis que 45,2 % optent pour des programmes préuniversitaires. Le reste, soit 5,8 %, s’inscrit dans des cheminements Tremplin DEC.
Enfin, la Fédération des cégeps souligne également l’augmentation de 14,4 % des inscriptions d’étudiantes et étudiants internationaux, qui représentent désormais 9 280 personnes, contribuant à la diversité et à l’enrichissement des campus collégiaux du Québec.
Cette dynamique positive dans le Centre-du-Québec, et plus largement à travers la province, est un indicateur prometteur pour l’avenir de l’éducation collégiale au Québec.