DRUMMONDVILLE
« L’APCHQ demande de faire partie des organismes consultés au cours de l’élaboration du premier plan de gestion intégré des ressources énergétiques. En tant qu’acteur majeur du secteur de la construction et de l’habitation, nous pouvons apporter une perspective essentielle sur les enjeux énergétiques liés au bâtiment », souligne Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.
Dans son mémoire, l’Association formule plusieurs recommandations, dont les suivantes :
Intégrer explicitement des mesures concrètes et significatives d’efficacité énergétique dans le PL69;
Répartir des responsabilités concernant l’efficacité énergétique qui optimiserait l’expertise de chaque entité;
Soutenir la tarification intelligente en période de pointe;
Instaurer un processus rigoureux de reddition de compte.
« Alors que tous cherchent à augmenter les capacités en énergie, nous croyons qu’il faut intégrer des mesures concrètes qui favoriseront la rénovation éco-énergétique du parc résidentiel déjà existant au Québec, là où des gains substantiels sont possibles », conclut Maxime Rodrigue
Rappelons qu‘une étude de l’APCHQ révèle un potentiel de gain en efficacité énergétique de 11 à 15 TWh sur 10 ans dans le petit bâtiment résidentiel existant, notamment pour les maisons unifamiliales construites avant 1960. C’est l’équivalent de la production annuelle de 2,5 barrages La Romaine, ou de la consommation de 850 000 ménages sur un an.