QUÉBEC, le 7 janv. 2018 /CNW Telbec/ – La 32e édition du Parlement étudiant du Québec (PEQ) s’est conclue le samedi 6 janvier dans le Salon rouge de l’Assemblé nationale. Les quelque 140 participants ont dit au revoir à la colline Parlementaire après 5 jours de simulation des plus enrichissants.
32e Parlement étudiant du Québec
Depuis maintenant plus de 30 ans, plus de 2 000 jeunes de 18 à 25 ans ont expérimenté les rouages du système parlementaire québécois. | © Photos Michaël Laforest.
Du 2 au 6 janvier, deux gouvernements aux couleurs différentes se sont succédé. Le gouvernement bleu, dirigé par Cécile Gagnon, a d’abord présenté trois projets de loi, un budget et un projet de livre blanc, tous acceptés par l’Assemblée avant que la chef des « bleus » remette sa démission le 4 janvier dernier.
Axel Fournier et son caucus « rouge » ont ensuite remplacé le précédent gouvernement en présentant à leur tour le même nombre de projets de loi, un budget très différent et un projet de livre ; tous ces projets ont aussi été acceptés par l’Assemblée constituée de jeunes de 18 à 25 ans.
« Les participants ont dû relever de nombreux défis. Par exemple, ils ont dû prononcer des discours dans le Salon bleu, défendre leurs projets de loi en commission parlementaire ou encore affronter la critique des médias », explique Elizabeth Normandeau, présidente du conseil d’administration de l’Assemblée parlementaire des étudiants du Québec, l’organisme derrière cette simulation.
Le quatrième pouvoir n’a pas chômé lors du Parlement étudiant du Québec. L’équipe des journalistes, dirigée par Laurence Vachon, a couvert de fond en comble les travaux de la simulation, produisant chaque jour deux journaux distincts ainsi que des reportages radiophoniques et télévisuels.
Les articles et les productions des participants, qui ont alimenté les débats tout au long de la simulation, sont disponibles sur le blogue du caucus des journalistes au http://peqjournalistes.wordpress.com/.
« Les participants ont eu droit à un condensé de la vie politique québécoise. Il s’agit d’une expérience éducative sans pareille, qui permet aux étudiants et aux journalistes de se surpasser. Les talents, les connaissances et les convictions de chacun ont été mis à profit pour débattre d’enjeux majeurs de la société québécoise », ajoute Mme Normandeau.
Certains de ces jeunes été députés par la suite ou le sont actuellement. D’autres sont devenus de réputés journalistes du milieu médiatique. Ces jeunes sont unanimes : le Parlement étudiant du Québec a constitué une étape marquante de leur éducation politique et citoyenne.
La mission pédagogique du PEQ participe à l’approfondissement des connaissances des jeunes sur les institutions parlementaires québécoises.