DRUMMONDVILLE
Le département des sciences humaines de l’UQTR accueille le 71e congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (IHAF) du 18 au 20 octobre et cela, sur le campus de l’UQTR à Drummondville.
L’IHAF est la plus grande association scientifique consacrée à l’étude historique du Québec et du fait français en Amérique.
Réunis sous le thème de L’histoire dans la cité, les historiennes et les historiens réfléchiront sur leurs fonctions et leurs devoirs dans les débats qui animent notre société, et échangeront sur les usages problématiques d’une histoire plus que jamais présente sur la place publique.
Au total, on attend près de 200 congressistes, professeurs et étudiants, ainsi que des professionnels (archivistes, recherchistes, animateurs de sociétés historiques locales) en provenance du Québec, du Canada, des États-Unis, de la France et de la Belgique.
Sous le thème «Les historiens de la cité : Drummondville depuis 1815», la soirée d’ouverture du congrès est organisée en collaboration avec la Société d’histoire de Drummond. Yvan Rousseau, professeur au département des sciences humaines, et Jean Thibault, historien professionnel affilié à la Société d’histoire de Drummond, raconteront chacun à leur manière l’histoire de la ville à un public réunissant citoyens de Drummondville et congressistes.
Cette conférence se tiendra jeudi le 18 octobre à l’Édifice Francine-Ruest-Jutras, en présence du lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon, du maire adjoint de Drummondville, Yves Grondin, ainsi que du vice-recteur à la recherche de l’UQTR, Sébastien Charles.
L’organisation de cet événement est rendu possible grâce à l’appui financier de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, du Service des bibliothèques et de la culture de la Ville de Drummondville et du ministère de la Culture du Québec.
Le congrès accueillera également la professeure de la University of North Carolina à Charlotte, Mme Karen L. Cox, pour une conférence plénière.
Spécialiste de l’histoire publique reconnue pour ses interventions sur les activités commémoratives et le déboulonnement des statues confédérées, l’exposé de la Professeure Cox débutera sa présentation par un examen de la transmission genrée de la culture confédérée et de son importance pour le Sud, hier comme aujourd’hui.
Elle explorera ensuite les multiples façons dont les perceptions nationales du Sud ont été façonnées en dehors de la région par la culture populaire —dans la chanson, la littérature, la publicité, le cinéma et la radio.
Pour toute information, communiquez avec Stéphane Castonguay 819-376-5011 #3665, Stephane.Castonguay@uqtr.ca