DRUMMONDVILLE
Le 24 octobre aura lieu la première Journée de l’écoute au Québec sous le thème «Et si on s’écoutait?». Pendant cette journée et la semaine précédant, de la publicité sera faite via les réseaux sociaux et les panneaux d’affichage numériques de la Ville pour souligner l’importance de l’écoute et sensibiliser les citoyens de la province à l’importance de mieux écouter. Pour cette première année, Florence K a accepté d’être porte-parole.
Les 21 autres centres d’écoute de l’Association des centres d’écoute téléphonique du Québec (ACETDQ) en feront autant dans les autres régions du Québec.
Pierre Plourde, coordonnateur de l’ACETDQ, espère que cette journée pourra ouvrir les yeux du grand public sur cette réalité : «Jeune ou vieux, homme ou femme, tout le monde peut connaître un moment de détresse ou de confusion. On peut être mêlé, se sentir mal dans sa peau, avoir l’impression de perdre pied. Dans ces moments-là, c’est important d’être écouté, sans jugement.»
Sandrine Vanhoutte, directrice générale, ajoute ceci: «Depuis les 35 année de création du centre, nous sommes aux premières loges pour voir le besoin d’écoute dans notre région. L’année dernière, nos 27 écoutants bénévoles formés ont répondu à 5884 appels nécessitant une écoute empathique. Cela représente près de 3000 heures d’écoute au total. Cette écoute, sans jugement, nous l’offrons au Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond.»
Qu’est-ce que l’écoute active?
L’écoute active, c’est une approche d’intervention non interventionniste. Probablement la plus difficile des approches. Parce qu’il faut croire que la personne trouvera ses propres solutions, fera le chemin par elle-même.
Il faut se voir comme un guide et non comme un sauveur. Il faut se débarrasser de la cape du superhéros pour être là en soutien. Il faut ouvrir son coeur et se connecter avec empathie à la personne. Il faut abandonner ses
propres jugements, ses cadres de référence et ses objectifs. Il faut croire en la personne.
Offrir de l’écoute, c’est croire en l’autre.