OTTAWA
«Malgré les nombreux événements auxquels je participais dans Drummond en fin de semaine, je tenais à faire l’aller-retour Drummondville-Ottawa en solidarité avec les Franco-Ontariens. Ces coupures du gouvernement Ford contre les francophones de l’Ontario envoient un mauvais signal à toute la francophonie canadienne. Il ne faut pas laisser passer cette attaque. Il ne faut pas que d’autres croient qu’on peut affaiblir les droits de la langue française au pays en toute impunité», raconte le député de Drummond.
Dans son discours, le député a souligné que la crise linguistique actuelle ne touche pas que les Franco-Ontariens.
«Ce n’est pas une crise linguistique de l’Ontario français, c’est une crise linguistique canadienne. Et c’est pour ça que tous les francos du Canada se lèvent en solidarité avec les francophones de l’Ontario et dénoncent haut et fort ces coupures injustes envers les droits des langues officielles. Les Québécois et Québécoises sont avec vous, et Drummond aussi est avec vous!» a renchéri M. Choquette.
La veille, le député de Drummond avait d’ailleurs accueilli à la Chambre des communes JimChab (Jimmy Chabot), un vlogueur Drummondvillois.
«JimChab est un jeune passionné, doté d’une énergie sans pareille qui fait le tour du Canada sur le pouce à la découverte des trésors cachés des communautés francophones du Canada. JimChab est une inspiration pour moi, il démontre que la langue française est belle et bien vivante partout au pays, mais qu’elle doit être défendue si on veut en garder sa vitalité», conclut le député.
Selon l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario (AFO), le mouvement de La Résistance aux coupes du gouvernement de l’Ontario a pu recueillir jusqu’à maintenant plus de 55 000$ pour financer sa campagne afin de sauvegarder l’Université de l’Ontario français et le Commissariat aux services en français.
L’AFO est l’organisme rassembleur et la voix politique de la francophonie de l’Ontario.
Elle a pour mandat de concerter la collectivité francophone de la province et agit comme porte-parole, entre autres, pour revendiquer les droits des 742 000 Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens.
