DRUMMONDVILLE
« Nous sommes présentement dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui entraîne déjà une hausse organique des salaires. Le marché de l’emploi n’a tout simplement pas besoin d’une pression supplémentaire. Nos entrepreneurs ont déjà assez de difficulté à opérer avec la pénurie de travailleurs et les mesures sanitaires, la dernière chose que l’on souhaite en ce moment, c’est bien de s’attaquer à la rentabilité des petites entreprises d’ici », fait valoir M. Ouellette. « En réalité, nous devrions concentrer nos efforts sur la formation et l’éducation afin de disposer d’une main-d’œuvre plus qualifiée et en mesure d’occuper les bons emplois pour lesquels nos entrepreneurs sont incapables d’embaucher », ajoute l’économiste.
« Il faut également comprendre qu’une augmentation soudaine du salaire minimum risquerait d’éliminer des emplois ou de faire diminuer les heures travaillées, et ce surtout dans les régions rurales du Québec. C’est sans compter les étudiants, qui sont généralement parmi les premiers à être affectés négativement par une hausse du salaire minimum », s’étonne M. Ouellette. « De plus, nous traversons une période économique trouble où l’inflation représente un risque bien réel. Il n’y a aucune raison valable de jeter de l’huile sur le feu »,