DRUMMONDVILLE
Martin Champoux réélu à Drummondville pour le Bloc québécois © Crédit vidéo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
C’est moins de deux ans après avoir été élu une première fois, et cette fois en raison d’une élection déclenchée par les libéraux, que les Drummondvillois, tout comme les candidats, étaient plongés dans une campagne électorale de 36 jours, faisant de cette 44e élection générale fédérale l’une des plus courtes de l’histoire.
Le Bloc québécois, comme plusieurs partis, condamnait le déclenchement d’élections précipitées trois jours après que la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, annonçait officiellement que le Canada était entré dans une quatrième vague de la pandémie de la COVID-19.
La campagne drummondvilloise a cruellement manqué de couleurs, ont laissé savoir plusieurs électeurs rencontrés à proximité des bureaux de vote.
« Mon choix est fait et il ne changera pas », a exprimé M. Dumais, un électeur rencontré en avant-midi par le Vingt55. De façon générale, les électeurs rencontrés en avaient long à dire sur le choix des libéraux d’aller en élections. À Drummondville, la campagne s’est malheureusement déroulée de façon très silencieuse sur les enjeux importants, plusieurs des candidats ne connaissant vraisemblablement pas leurs dossiers ni les enjeux locaux, de l’avis de plusieurs citoyens. « L’absence de débats pour apprécier la valeur de chacun a laissé les électeurs sur leur appétit », a fait remarquer M. Dumais. « Je fais mon devoir de citoyen et j’espère que minoritaires ou non, nos élus s’occuperont des réels enjeux », a-t-il conclu avant d’aller voter.
Un deuxième mandat
Martin Champoux, pour qui la campagne s’est déroulée activement sur le terrain, se dit extrêmement satisfait de voir les électeurs lui renouveler leur confiance.