DRUMMONDVILLE
Crise du logement social © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Pour l’occasion, les élus ont réuni autour de la table l’Office d’habitation Drummond, la Maison Habit-Action, La Piaule ainsi que le Groupe de ressources techniques des Deux Rives.
Avec la rentrée parlementaire qui approche à grands pas, un bilan sur la situation de l’accessibilité du logement dans Drummond s’imposait. Puisque le financement de ces programmes relève en partie du fédéral, il importe, selon le député Champoux, de s’assurer que les demandes du Bloc Québécois au gouvernement soient alignées avec la réalité du terrain. « Vu la crise actuelle, nos demandes sont plus légitimes que jamais. Déjà que la flambée du coût des loyers est difficile à gérer pour les familles, imaginez ce que vivent les gens à revenus modestes », indique M. Champoux.
« C’est inconcevable que des familles soient obligées de demander un hébergement d’urgence. Tous les citoyens devraient être en mesure de se loger dignement et à prix décent. C’est une question de justice sociale, se loger est un besoin fondamental. Je suis content de voir que les organismes travaillent de plus en plus en concertation. Maintenant, il faut s’assurer que le gouvernement ne soit pas le maillon faible de la chaîne », dénonce Denis Trudel.
« Le milieu communautaire doit sentir qu’il est soutenu par tous les paliers de gouvernement », ajoute Martin Champoux.
« On est conscient que les besoins sont de plus en plus criants sur notre territoire, et ce sont les gens à plus faibles revenus qui écopent le plus. Nos organismes travaillent d’arrache-pied et nous sommes là pour les aider à faire face à l’énorme défi qui se présente à eux. Nous allons rester proactifs, vigilants et surtout déterminés à trouver des solutions à long terme », poursuit Stéphanie Lacoste.
La concertation des acteurs du milieu a donné lieu a des échanges des plus enrichissants. Tous constatent la hausse des besoins dans Drummond et les organismes communautaires sont en mode solutions. Ils contribuent, au meilleur de leurs ressources, à aider les gens en situation de précarité. Cela dit, les effectifs et les installations ne suffisent pas à répondre à la demande. « En date d’aujourd’hui, le portrait est certainement préoccupant. C’est clair qu’on doit mettre en place des solutions durables, humaines et agir davantage en amont, en prévention », précise Mme Lacoste.
Le député de Drummond, quant à lui, dresse un bilan positif de cette rencontre. « C’est très important pour le Bloc Québécois d’échanger directement avec les intervenants du milieu pour orienter nos actions et nos représentations auprès du gouvernement. En comprenant mieux ce qui se passe sur le terrain, nous pouvons porter leurs voix beaucoup plus efficacement à la Chambre des communes », conclut le député Champoux.
Crise du logement social © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.