DRUMMONDVILLE
La démarche derrière « Wanyama » consiste à peindre des animaux de divers pays en s’inspirant des croyances et des perceptions des gens qui sont de la même origine que les sujets représentés. À cette fin, quatre personnes ont généreusement contribué au projet :
Tania Siglinde (Mexique), amie de longue date de l’artiste
Zanarison Zephyrin (Madagascar) et Joseph Muoki (Kenya), une collaboration réalisable grâce à M. Paul Laforest
Xiao Min Chen (Chine) par l’entremise de l’organisme Pivot Sino-Québec.
Une humanisation des sujets
Ce processus de création a permis d’orienter la démarche de l’artiste vers une nouvelle perspective et d’humaniser ses sujets. Pour chaque animal, les collaborateurs ont fourni un texte écrit de leur main dans leur langue d’origine, accompagné d’une version audio et d’une traduction française. Selon leur inspiration, ces textes témoignent de légendes, de faits vécus, d’impressions personnelles et de ce que représentent symboliquement ces animaux dans leur culture respective. La version manuscrite des textes a été intégrée à même les œuvres en tant que motifs.
C’est à travers ces textes manuscrits évocateurs que l’artiste a puisé son inspiration pour créer les œuvres de Wanyama. L’écriture à la main, dont l’utilisation se fait de plus en plus rare, est selon l’artiste le reflet de notre individualité. De plus, ces textes ont orienté l’artiste dans le choix des images de références. L’artiste s’inspire du travail de photographes avec leur accord ou par le biais de sa propre lentille.
Un aperçu virtuel
L’exposition dispose d’une page sur le site web de l’artiste qui dévoile le processus de création. De plus, avec la participation de Samuel Nadeau, musicien, ils présenteront la construction
Anne-Marie Noble artiste peintre exposition Wanyama au centre de diffusion AXART © Crédit photo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés