DRUMMONDVILLE
Cette consultation se déroulera du 22 octobre au 1er décembre 2024, offrant aux citoyennes et citoyens l’occasion de faire entendre leur voix et de participer à cette réflexion collective.
Cette initiative a pour objectif de recueillir l’opinion de la population concernant l’éventuelle abolition du changement d’heure, une pratique instaurée lors de la Première Guerre mondiale. Un questionnaire accessible en ligne permettra aux Québécoises et Québécois d’exprimer leur point de vue. De plus, les personnes intéressées auront la possibilité de déposer des mémoires, approfondissant ainsi leur position sur ce sujet qui revient chaque année au centre des discussions publiques.
Une réflexion sur une pratique ancienne
Le ministre Jolin-Barrette a souligné que le changement d’heure suscite chaque année un débat dans la province. Selon lui, l’impact de cette pratique sur le quotidien des citoyens justifie une réflexion approfondie quant à son maintien ou son abolition.
« Chaque année, le changement d’heure suscite des débats et soulève des questions. Cette pratique qui date de la Première Guerre mondiale a des impacts importants sur le quotidien des Québécoises et des Québécois explique Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec. Le temps est venu de réfléchir à la possibilité d’abolir le changement d’heure et de garder une seule et même heure toute l’année. Cette consultation publique nous permettra de connaître la position de la population afin de prendre la meilleure décision pour le Québec. »
Participation citoyenne : une décision concertée
Le gouvernement invite ainsi la population à participer activement à cette démarche, soulignant l’importance de prendre en compte les besoins et préoccupations des Québécois avant de prendre une décision sur cette question. La consultation en ligne se veut accessible à tous, afin de favoriser une participation la plus large possible.
Les résultats de cette consultation seront déterminants dans l’orientation que prendra le gouvernement du Québec. La possibilité de maintenir une seule heure à l’année pourrait transformer les habitudes de millions de Québécois, simplifiant le quotidien et réduisant potentiellement les effets négatifs liés à l’ajustement de l’heure deux fois par an.