DRUMMONDVILLE
Retrait d’une des victimes alléguées pour St-Louis
L’enquête préliminaire du Drummondvillois, Stéphane St-Louis, s’est ouvert hier mardi 12 mars au palais de justice de Drummondville avec la libération de trois chefs d’accusation par une première victime alléguée dans différents dossiers et chefs d’accusation auquel faisait face l’accusé.
Deux victimes poursuivent les accusations aujourd’hui mercredi 13 mars 2019
Les enquêteurs au dossier, Mario Langelier et Annie Thériault, ont dû témoigner aujourd’hui dans deux dossiers auxquels fait face Saint-Louis, une requête en admission sur différents voir-dire et l’admission des entrevues vidéo réalisées avec les présumées victimes dans le cadre de l’enquête, sont débattues devant l’honorable juge Danielle Côté, en présence de son avocat Me François Lafrenière et de la procureure de la couronne au dossier Me Magali Bernier.
L’audience et requête se tient en présence de l’accusé, mais également d’un proche des victimes alléguées qui a dû témoigner sur les faits allégués dans les dossiers soumis par la procureure et enquêteuse et en lien avec les accusations à caractère sexuel auquel fait face l’accusé.
Le dossier a été frappé d’un interdit de publication afin de protéger l’identité des présumées victimes dans ce dossier.
Rappel des faits :
Stéphane St-Louis a été arrêté le 16 décembre 2017 en soirée, au terme d’une enquête policière menée par les enquêteurs du service de police de la Sûreté du Québec de Drummondville.
Stéphane St-Louis est accusé d’avoir touché, incité à des contacts sexuels, deux présumées victimes, en plus de voir s’ajouter le chef d’agressions sexuelles pour l’une d’entre elles.
Les faits reprochés seraient survenus entre le 1er septembre 2016 et le 11 décembre 2017, selon la dénonciation déposée au palais de justice de Drummondville. St-Louis avait été libéré sous caution, se voyant interdit de contacts avec les jeunes présumées victimes dans cette affaire et d’une interdiction de se trouver en présence de mineures.