DRUMMONDVILLE
C’est un fait trop rare, mais il faut applaudir les parlementaires, toutes formations confondues, qui ont mis de côté leurs différends idéologiques. Après des années de représentations politiques de la part de la FTQ et des syndicats affiliés, les politiciens ont enfin compris qu’il était urgent de mieux protéger la retraite des travailleurs et travailleuses en cas de faillites d’entreprises. Il reste maintenant l’étape de l’adoption au Sénat et de la sanction royale faisant du projet de loi une loi en bonne et due forme », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Derrière chaque faillite d’entreprise se dessine un drame pour les travailleurs, les travailleuses et leur famille : insécurité, relocalisation, chômage. Pour les personnes retraitées de ces entreprises qui bénéficiaient d’une rente « garantie », c’est aussi la fin d’une promesse dans la circonstance où le régime n’est pas totalement solvable, ce qui fait qu’elles ne peuvent recevoir la rente de retraite qui leur est due », déclare le secrétaire général, Denis Bolduc.
« Concrètement, cela peut vouloir dire une obligation de vendre la maison, de réduire considérablement son niveau de vie ou même de retourner travailler à un âge avancé. Le mouvement syndical ne peut garder les yeux fermés sur ces injustices.
Nous considérons que la rente de retraite promise est du salaire différé. Les travailleurs et travailleuses renoncent durant leur vie active à une portion de leur revenu, afin d’assurer leurs vieux jours. Rien ne peut justifier qu’après une vie de travail, cette rente soit réduite en raison de la situation financière de l’ancien employeur » Conclut Denis Bolduc.