DRUMMONDVILLE
Cette annonce ne pouvait pas mieux tomber pour la SDED et Drummondville, comme l’annonçait le Vingt55 le 12 avril dernier, l’implication de la SDED, de son Directeur général Martin Dupont et de l’équipe qui compose la Société de développement économique de Drummondville, sera donc officiellement mise à contribution dans les projets du gouvernement du Québec.
L’expertise et les efforts de la SDED qui se placent ainsi encore de façon efficace comme un leader en attraction de main-d’œuvre étrangère afin de combler des postes dans différents secteurs sont reconnus autant dans la région, la province qu’au niveau international. L’expertise et expérience ainsi acquises au fil des années permettra assurément à la SDED de devenir un partenaire de choix et de haut standard dans les avancées et démarches d’intensifier les actions afin cette fois de recruter des étudiants étrangers et de pourvoir le marché du travail de façon aussi efficace.
André Lamontagne, député de Drummond dans le comté de Johnson et ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, souligne également l’implication de la SDED dans la région et porteur dans cette nouvelle initiative du gouvernement.
André Lamontagne député de Johnson Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et Ministre responsable de la région du Centre-du-Québec souligne également l’implication de la SDED dans la région et porteur dans cette nouvelle initiative du gouvernement.
Favoriser l’attraction et la rétention ainsi que la reconnaissance des compétences d’étudiantes et d’étudiants étrangers.
Les étudiantes et étudiants étrangers ont un effet positif sur leur communauté d’accueil. Lorsque ceux-ci s’établissent de façon permanente au Québec, leur apport bénéficie également aux entreprises et aux régions qui doivent relever le défi de la rareté de main-d’œuvre. C’est pourquoi le gouvernement prévoit 9,1 millions de dollars sur trois ans pour conclure des ententes avec Montréal International, Québec International et la Société de développement économique de Drummondville visant l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers.
Marc Simard, Directeur des études et des communications du collège Select Aviation et Normand Page, Conseiller en communication du Centre de services scolaires des Chênes, issus de deux milieux d’éducation et de formations et scolaires différents, rappelaient les innombrables bénéfices de cette alliance entre le gouvernement du Québec et la SDED.
En entrevue vidéo, Martin Dupont, Normand Page ainsi que Marc Simard nous expliquent et résument les avantages et retombées de cette importante annonce à Drummondville. @ Vidéo Eric Beaupré / Vingt55
L’attraction et rétention d’étudiants offrent des retombées importantes pour Drummondville
La région Centricoise tout comme la province, nos étudiants sont prisés et deviennent des acteurs positifs pour la relance économique tout comme la revitalisation de différents secteurs d’emplois où la main-d’œuvre est recherchée en raison de l’importante pénurie qui touche la province, ont fait valoir Marc Simard et Normand Page questionnés sur cette annonce.
Les étudiantes et étudiants étrangers ont un effet positif sur leurs communautés d’accueil. Lorsque ceux-ci s’établissent de façon permanente au Québec, leur apport bénéficie également aux entreprises et aux régions qui doivent relever le défi de la rareté de main-d’œuvre. C’est pourquoi le gouvernement prévoit 9,1 millions de dollars sur trois ans pour conclure des ententes avec Montréal International, Québec International et la Société de développement économique de Drummondville visant l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers.
Ces mesures permettront aussi de bonifier l’appui offert pour l’apprentissage du français et de favoriser l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers. Elles s’inscrivent dans la continuité des priorités du Ministère des deux dernières années et contribueront à la relance de l’économie.
Reconnaissance des compétences
Dans le cadre du dépôt du budget 2021-2022, le gouvernement du Québec annonce des mesures structurantes pour la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes. Ces mesures ont pour but d’améliorer et d’accélérer la reconnaissance des compétences des personnes formées à l’étranger afin qu’elles puissent rapidement s’intégrer au marché du travail québécois, en occupant un emploi à la hauteur de leurs compétences.
Pour ce faire, le gouvernement se dote d’un plan d’action interministériel concerté avec les ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, des Relations internationales et de la Francophonie, de la Santé et des Services sociaux, du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, sous la coordination du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.
À cette fin, le gouvernement prévoit 130 millions de dollars sur deux ans pour mettre en place plusieurs mesures qui favorisent la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes, dont :
L’identification des domaines d’emploi et des professions qui auront la priorité au regard des besoins du marché du travail et des territoires de recrutement ;
L’augmentation de l’offre de formation d’appoint et de stages pour les travailleuses et les travailleurs étrangers temporaires exerçant une profession réglementée ;
Le soutien financier aux personnes immigrantes en démarche de reconnaissance des compétences ;
L’exemption des droits de scolarité pour les professionnelles et professionnels formés à l’étranger qui doivent suivre une formation d’appoint pour répondre aux exigences des ordres professionnels québécois ;
L’appui et l’accompagnement des ordres professionnels afin d’accélérer la reconnaissance des compétences.
Favoriser l’immigration en région en fonction des besoins du marché du travail et poursuivre les efforts d’intégration
En plus de ces mesures, le MIFI poursuit son engagement en matière de régionalisation de l’immigration, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre dans certaines régions et certains secteurs d’activités.
Pour répondre à ces enjeux, le gouvernement prévoit 57 millions de dollars sur deux ans pour :
Mettre en œuvre des initiatives visant à augmenter la proportion de personnes immigrantes qui s’établissent dans certaines régions plus touchées par la rareté de la main-d’œuvre ;
Poursuivre les efforts d’intégration des personnes immigrantes.
Francisation et intégration des personnes immigrantes
La maîtrise du français est essentielle aux nouvelles arrivantes et aux nouveaux arrivants afin qu’ils s’intègrent mieux et plus rapidement dans leur milieu. De plus, cela leur permet de participer activement au marché du travail et de contribuer au développement économique du Québec. Fort de son immigration, le gouvernement du Québec accordera de nouvelles sommes en matière de francisation et d’intégration, qui permettront de contribuer à la réussite de l’immigration dans les différentes régions du Québec. À cet effet, le gouvernement prévoit 50 millions de dollars sur deux ans afin de mettre en place des initiatives visant notamment à poursuivre les efforts en enseignement et à bonifier l’aide financière incitative à la francisation pour soutenir les personnes immigrantes qui suivent des cours de français.
« Le budget présenté par le gouvernement du Québec témoigne de l’importance qu’occupe l’immigration dans les priorités gouvernementales. L’attraction et l’intégration des personnes immigrantes au sein des communautés, notamment aux communautés situées en région, permettent aux entreprises de bénéficier de travailleuses et de travailleurs qualifiés, et ainsi contrer la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs économiques. Les investissements annoncés par le gouvernement du Québec nous permettront de mettre en œuvre davantage de mesures efficaces pour faciliter l’intégration des personnes immigrantes afin qu’elles puissent contribuer pleinement au développement et à la prospérité du Québec. » – Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides
Le budget de dépenses au livre des crédits 2021-2022 du MIFI (y compris la provision) est établi à 522,8 millions de dollars, une baisse nette de 12,2 millions de dollars comparativement au budget de dépenses de 2020-2021 établi à 535,0 millions de dollars (excluant la langue française), soit une baisse de 2,3 % de son budget de dépenses.
En incluant le recours au fonds de suppléance de 84,9 millions de dollars (dont 4 millions de dollars pour le budget d’investissements) prévu en 2021-2022, le budget de dépenses du MIFI s’établira à 603,7 millions de dollars, soit en hausse nette de 68,7 millions de dollars comparativement au budget de dépenses de 2020-2021 (535,0 millions de dollars excluant la langue française). Ceci représente une hausse de 12,8 % de son budget de dépenses.
Le MIFI reçoit 246,1 millions de dollars supplémentaires d’ici 2023-2024 pour mieux reconnaître les compétences des personnes immigrantes, favoriser l’immigration en région et en fonction des besoins du marché du travail, poursuivre les efforts d’intégration, bonifier l’appui offert pour l’apprentissage du français et favoriser l’attraction et la rétention d’étudiantes et d’étudiants étrangers.
Société de développement économique de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.