DRUMMONDVILLE – Les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) et du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) ont quitté la scène à 17 h 30 de l’endroit où l’hélicoptère s’est abîmé jeudi soir et qui a fait 3 morts. Ceci met fin à l’enquête sur le terrain et celle-ci se poursuivra dans les locaux prévus à cet effet.

Les enquêteurs du BST et de la SQ ont passé la scène d’impact au peigne fin. Le périmètre a été hautement protégé par les autorités et les enquêteurs durant les investigations afin de préserver le maximum d’éléments.

Hugo Fournier porte-parole de la Sûreté du Québec explique :

« Les enquêteurs du BST et de la SQ ont scruté l’appareil et tout le périmètre de l’écrasement, photographiant chaque pièce de métal, les débris de l’appareil, mesurant distances et profondeurs de l’impact, afin de reconstituer les derniers moments avant l’impact et tentant de comprendre également ce qui a causé l’écrasement de l’hélicoptère Robinson R44 série 2081. L’appareil a emporté dans sa chute trois vies, celle d’un père de famille, Jean-Claude Mailhot de la région de Lanaudière de sa fille Janie et de sa compagne de vie, Nathalie Desrosiers. »

Enquête : recherches des causes

Les enquêteurs du BST ont également procédé à l’analyse de la scène. Tous les éléments et les indices retrouvés et catégorisés seront scrutés minutieusement, afin de déterminer les causes.

« Est-ce une défaillance mécanique, le bris des commandes ou de l’une de ces pièces, les conditions météorologiques, l’enquête pourrait en dire plus. »  a brièvement commenté Pierre Gavillet, enquêteur au BST. « Est-ce que les vents ont joué un rôle ? Autant de questions qui pour le moment demeurent sans réponses mais qui seront attentivement étudiées.»  assure M. Gavillet.

Des heures difficiles pour les premiers témoins et les proches des victimes

Les premiers témoins de la scène visiblement secoués ont été rencontrés par le Vingt55, dès jeudi soir, quelques minutes après l’écrasent.

Ces premiers témoins et acteurs de ce tragique accident expliquaient n’avoir pu rien faire dans les circonstances.

« À mon arrivée, il n’y avait aucun cris, aucun sons et ni mouvements n’ont pu être décelés à proximité de l’amas de fer. Il y avait les corps inertes qui jonchaient le sol. Je peux vous dire que la violence de l’impact ne laissait aucun doute, ils n’ont visiblement pas eu le temps de souffrir.»  avait exprimé Guy Descôteaux, qui aidait de son mieux les premiers intervenants arrivés sur place et offrant également aux policiers la séquence des événements dont il avait été témoin.

Rencontré vendredi, Marc Descôteaux ,le premier à avoir aperçu l’appareil en flammes, s’est dit attristé pour les proches.

« Assurément des moments difficiles pour eux. Ma famille et moi compatissons et leurs souhaitons bon courage. » explique-t-il alors qu’il était informé sur l’identité des trois victimes. « Unis jusque dans la mort. » a exprimé M. Descôteaux, visiblement ému et attristé de découvrir que le destin a fait qu’il connaissait la famille de l’une des victimes.

Fin des investiugations

Les enquêteurs ont travaillé sans relâche toute la journée  de vendredi et ont finalement procédé au remorquage de l’hélicoptère à 17 h 30. L’appareil sera expertisé au cours des prochains jours.

Un rapport et la conclusion sur les circonstance et les causes de l’accident sera transmis aux familles et aux proches de cet accident au terme de l’enquête qui laisse dans le deuil deux familles.

Le Vingt55 offre ses sympathies et condoléances aux gens touchés par cette tragédie.