L’amour, une affaire quotidienne… mais un peu plus le 14 février !

Si aimer est un sentiment universel et intemporel, il trouve une expression toute particulière en cette journée. En 2025, la Saint-Valentin continue d’être célébrée sous toutes ses formes : en couple, en « trouple », entre amis proches ou collègues complices. Car après tout, l’amour ne se limite pas à la romance, il se décline aussi en amitié et en bienveillance !

Saint-Valentin, le patron des amoureux… malgré lui ? et pourquoi le 14 février ?

Si l’histoire de la Saint-Valentin trouve des racines dans les traditions païennes, son ancrage dans le christianisme ne tarde pas à apparaître. Un certain Valentin de Terni, prêtre chrétien, aurait défié l’empereur romain Claude II qui interdisait le mariage pour éviter que les jeunes hommes, préférant la vie conjugale aux champs de bataille, ne désertent l’armée.

Valentin aurait alors célébré secrètement des mariages, défiant l’autorité impériale. Son engagement pour l’amour lui valut l’emprisonnement, puis l’exécution… un certain 14 février. Un sort peu enviable pour un homme dont le nom est aujourd’hui associé à l’amour et au bonheur des couples.

Plus tard, l’Église aurait voulu mettre fin aux pratiques des Lupercales et aurait désigné Valentin comme le saint patron des amoureux, remplaçant ainsi les rites antiques par une célébration plus… civilisée !

Dans un monde où l’amour se conjugue au pluriel, les polyamoureux, les amoureux secrets ou même ceux qui préfèrent célébrer leur célibat joyeusement trouvent chacun une façon d’exprimer leurs élans du cœur. Un simple « je t’aime », un geste tendre, un clin d’œil complice : la Saint-Valentin ne se résume pas à un dîner aux chandelles ou à un bouquet de roses rouges.

L’expression « Dites-le avec des fleurs » vient d’une tradition qui remonte à l’ère victorienne (XIXe siècle) en Angleterre.

À cette époque, la communication directe sur les sentiments, en particulier amoureux, était souvent considérée comme inappropriée. C’est ainsi que s’est développé un langage codé basé sur les fleurs, appelé floriographie. Chaque fleur et chaque couleur avaient une signification précise.

L’expression a été popularisée au XXe siècle par des campagnes publicitaires de fleuristes et d’entreprises du secteur floral, notamment dans les années 1910-1920. Elle est depuis restée une manière poétique de suggérer que les fleurs peuvent exprimer des émotions mieux que des mots.

Aujourd’hui encore, elle est couramment utilisée pour inciter à offrir des fleurs lors d’occasions spéciales comme, les anniversaires, mariages et bien sur, la Saint-Valentin,

Un héritage antique… ironiquement pas si romantique que ça !

Si la Saint-Valentin est aujourd’hui une fête empreinte de romantisme, ses origines sont, disons… un peu plus surprenantes ! car vant d’être associée aux amoureux transis, la mi-février était marquée par une célébration bien plus… brute de décoffrage : les Lupercales.

Fêtées entre le 13 et le 15 février dans la Rome antique, ces festivités étaient dédiées à Faunus, dieu de la nature et des troupeaux. On y pratiquait des sacrifices et de curieux rituels censés assurer la fertilité des femmes. Imaginez un groupe de jeunes hommes, enduits du sang d’un bouc sacrifié, courant à travers la ville en fouettant les passantes avec des lanières de cuir – un geste censé accroître leur fertilité. Pas vraiment l’idée que l’on se fait d’une soirée romantique, n’est-ce pas ?

Ajoutez à cela un tirage au sort permettant de désigner des partenaires pour une année entière, et vous obtenez une fête antique bien éloignée de nos clichés modernes de la Saint-Valentin !

Aujourd’hui, entre chocolats, fleurs et dîners aux chandelles, la Saint-Valentin oscille entre tradition et marketing. Certains y voient une fête commerciale, d’autres une occasion de célébrer l’amour. Mais au fond, qu’importe ? Que ce soit en couple, entre amis ou même en solo, c’est une belle excuse pour se faire plaisir ou dire  »hey je t’aime!  »

Et après tout, comme le disait si bien l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. »

Alors, que vous soyez amoureux, célibataire, en couple, en trouple, polyamoureux, amoureux de la vie ou quelque part entre tout ça, profitez de cette journée pour répandre un peu d’amour, dire je t’aime !

L’équipe du Vingt55 et Fleuriste Bergeron vous invite à le dire avec des fleurs, mais surtout, de tout cœur… Bonne Saint-Valentin !

À partir du XIX^e siècle, la pratique de l’échange de petits mots d’amour se développe.

Il a fallu ainsi des siècles pour que la Saint-Valentin devienne le doux rituel que l’on connaît.

L’amour courtois et le tournant poétique du XIIe siècle en posent les premières pierres. Vient ensuite un long sommeil, dont la Saint-Valentin ne ressortira, de l’autre côté de l’Atlantique, que grâce aux motivations mercantiles de fabricants de cartes de vœux.

Bienvenue dans une ère qui fleure bon le romantisme de commande? Pas seulement.

Cette Saint-Valentin est une nouveauté totale semblant surgir de nulle part au moment précis où les hommes et les femmes cherchaient à exalter les sentiments dans leurs relations. L’histoire de la Saint-Valentin, c’est l’histoire de l’adoucissement des mœurs amoureuses.

Et les «Valentines», ces cartes portant des mots doux, deviennent les symboles de la Saint-Valentin.

Il est de coutume d’en offrir à toutes les personnes aimées, au sens large du terme.

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