La danse devient un sport lorsqu’elle rattache l’expression du corps avec la force, le dépassement de soi, la peur, la réussite et plus encore.

Être danseurs, n’est pas simplement enchaînement de mouvements à la barre, c’est aussi explorer et expérimenter de nouveaux mouvements, jours après jours, malgré les craintes de ne pas réussir. Un grand plier ne te permet plus de sortir de ta zone de confort? Utilise-le pour te propulser dans un nouveau saut afin de repousser ta limite.

Pour certains, la compétition de danse est synonyme de dépassement de soi. Cet événement tant attendu toute l’année nous procure courage et motivation pour sauter encore plus haut, pour réaliser encore plus de pirouettes et, aussi, pour puiser ses émotions encore plus profondément, parce que oui, la danse s’est aussi ça. Des sauts, des tours et de l’expression. Cette forme de danse appelée acrogym est, certes un mélange d’acrobaties réalisées par les gymnastes, mais ça demeure de la danse comparable à ce qu’on voit dans les médias. Ce type de danse plus moderne devient de plus en plus populaire puisque, le public ne cherche plus simplement à être touché par ce qu’il voit, il cherche aussi à être impressionné. Impressionné par la force du danseur, par sa façon de transmettre le message, par sa souplesse, par la hauteur de ses sauts et parfois même, uniquement parce que le danseur dépasse l’impossible à réaliser à ses yeux.

En tant que danseur, pourquoi enchaîner les mouvements possibles de faire par tous alors que nous pouvons nous démarquer grâce à notre agilité, notre puissance et notre imagination? Prenons par exemple, deux danseuses phénoménales, Kim Gingras et Briar Nolet, deux danseuses Canadiennes, l’une d’elle réalise des acrobaties, de nombreux tours et des sauts flamboyants, quant à l’autre, rien de tout ça. Les deux font tout de même partie des danseurs partageant la scène avec Jennifer Lopez pendant sa tournée. Ce n’est donc pas parce qu’un danseur réalise des pirouettes et des sauts qu’il n’est pour autant pas un danseur, au contraire, il l’est au même niveau qu’un danseur de rumba, de gigue, de country ou autre.

Par Emma Walsh, École de danse Team Évidanse