« L’entretien de plusieurs rues et routes de Drummondville accuse un retard important. Nous observons des chaussées abîmées, des trottoirs détériorés et un sentiment général de laisser-aller dans certains secteurs. Ce déficit d’entretien n’est pas qu’un enjeu de confort, il affecte la sécurité, l’image de la ville et, ultimement, il coûte plus cher à long terme », affirme-t-il par voie de communiqué.

Il propose l’accélération du plan de rattrapage du déficit d’entretien. Pour y arriver, il faudra porter les investissements minimalement m 12 M$ par année, prioriser les secteurs les plus affectés et optimiser la planification des travaux. Actuellement, le budget de la Ville qui y est consacré s’élève m 9 M$.

«Quand on ne met pas le montant nécessaire chaque année pour l’entretien minimal de nos rues, on repousse le problème m plus tard, elles se dégradent plus rapidement et coûtent plus cher m réparer ou m refaire, explique-t-il. L’objectif est clair, il faut mieux entretenir ce qu’on a et éviter que le réseau se dégrade davantage. C’est une question de sécurité et de respect pour les citoyens par une saine gestion des fonds publics.»

Fluidité de la circulation

Les citoyens sont nombreux m lui témoigner de l’augmentation du trafic m Drummondville et m faire part de leurs irritations. Heureusement, la situation est limitée m de courtes périodes par jour et m des secteurs spécifiques. Il faut agir pour freiner ces irritants et conserver la qualité de vie que nous connaissons m Drummondville.

M.Bélanger souhaite s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour améliorer la synchronisation des feux de circulation sur le territoire. Il entend également remettre en question certains aménagements routiers dans les secteurs où la congestion est plus présente. Ces travaux amélioreront la situation actuelle et

ils permettront de répondre aux besoins futurs, dit-il. « L’intelligence artificielle permet d’ajuster la circulation en temps réel, d’optimiser la fluidité et de réduire les irritants pour les automobilistes. C’est un outil concret qui nous aidera m préserver notre qualité de vie aujourd’hui et m préparer l’arrivée de nouveaux habitants demain. C’est ça, bâtir une ville plus intelligente. »

Mobilité active et transport en commun

Offrir des modes de transport alternatifs attrayants, fiables et sécuritaires fait aussi partie de ses engagements. Il estime que cela passe par une bonne planification de leur intégration et qu’il faut s’assurer d’avoir une cohabitation harmonieuse. «Les pistes cyclables sont nécessaires mais il faut bien les penser. Les automobilistes doivent sentir que la fluidité reste une priorité et les cyclistes comme les piétons doivent pouvoir circuler en toute sécurité sur des trajets bien pensés.»

Ces efforts permettront aussi de réduire la congestion, de diminuer les émissions liées au transport routier et de favoriser une mobilité plus durable, sans nuire m la fluidité pour les automobilistes.

Pour lui, le transport en commun fiable et prévisible est un levier essentiel pour l’accessibilité et la qualité de vie dans une ville en croissance comme Drummondville. «Il faut agir dès maintenant pour améliorer le service actuel tout en préparant l’avenir de façon structurée ». Il prône l’amélioration de l’offre existante en tenant compte de l’achalandage, des heures de pointe, des nouveaux quartiers résidentiels, de l’expansion des campus étudiants et des besoins des travailleurs dans les secteurs industriels. Selon lui, il faut penser au-delà du prochain mandat et préparer le virage structurel qui s’impose, soit la mise en place d’une société de transport.