Éducation : les associations étudiantes collégiales réunies pour établir leurs priorités et revendications en marge de la session d’hiver 2021

Éducation : les associations étudiantes collégiales réunies pour établir leurs priorités et revendications en marge de la session d’hiver 2021
Étudiant collégial © Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Charge de travail, isolement, santé psychologique, accessibilité universelle à l’enseignement supérieur : les associations étudiantes membres de la FECQ se sont réunies samedi pour établir leurs revendications en matière de conditions d’études.

En vue de la 3e session à distance, les résultats locaux obtenus par le biais de l’enquête Derrière ton écran permettront aux associations étudiantes d’adresser des demandes à l’image de leurs réalités distinctes.

« Cette fin de semaine, les associations étudiantes ont choisi certaines demandes qu’elles adresseront à leur établissement d’enseignement. Les cégeps se montrent à l’écoute des besoins étudiants depuis le début de la crise et j’ai confiance que la session d’hiver ne fera pas exception », explique Noémie Veilleux, présidente de la FECQ.

LES DEMANDES PRINCIPALES

La réduction de la charge de travail liée aux études vécue par la population étudiante;

L’établissement d’un standard minimal d’enseignement en présentiel dans tous les cégeps, lorsque les conditions sanitaires le permettront;

La mise en œuvre de moyens concrets pour réduire les problématiques de santé psychologique au sein des différents cégeps;

La consolidation des espaces de travail disponibles, afin que l’ensemble de la population étudiante ayant besoin d’endroit propice à la concentration puisse en bénéficier;

La réduction du nombre de plateformes d’enseignement utilisées.

Depuis mars 2020, plusieurs avancées découlant des demandes des associations étudiantes sont à souligner au niveau national. Des sommes ont été investies en santé psychologique, une série de capsules pour outiller les personnes étudiantes à l’enseignement à distance sera produite et le gouvernement a indiqué travailler à ce que de l’enseignement en présentiel soit possible. « Malgré toutes ces avancées, ce n’est pas le moment de baisser les bras. Après presque un an d’isolement, la résilience de la population étudiante est devenue sa principale source de détresse psychologique; c’est donc maintenant que les conditions d’études doivent se stabiliser », énonce Mme Veilleux.

Au cours des prochaines semaines, les associations étudiantes proposeront à leur administration des pistes d’amélioration de la condition étudiante, en cohérence avec les modalités de chacun des cégeps. « Il est impératif d’établir un seuil minimum d’enseignement en classe; néanmoins, chaque région et chaque cégep a son propre contexte d’enseignement. Il importe d’assurer un retour en présentiel organisé et en cohérence aux diverses réalités régionales », mentionne la porte-parole.

Éric Beaupré
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