DRUMMONDVILLE
Dans un communiqué de presse, le candidat affirme que « l’idéologie du genre », soutenue selon lui par « tous les partis de l’establishment » et des « militants wokes radicaux », a contribué à restreindre les libertés fondamentales et à porter atteinte à la sécurité des femmes et des enfants.
William Trottier dénonce l’impact des projets de loi C-16 et C-4, adoptés respectivement en 2016 et 2021, qu’il considère comme des attaques contre les droits des parents, des thérapeutes et des femmes. Il critique notamment l’auto-identification de genre, l’interdiction de certaines thérapies pour les jeunes en questionnement et la présence de détenus biologiquement masculins dans les prisons pour femmes.
Selon le candidat, la promotion de cette idéologie dans les écoles, les bibliothèques et les milieux sportifs « nuit gravement au développement des enfants » et « compromet l’équité pour les femmes ». Il s’oppose à l’accès des hommes biologiques aux espaces réservés aux femmes ainsi qu’à leur participation aux compétitions sportives féminines.
Mesures proposées
Dans son programme électoral local, William Trottier s’engage à :
Criminaliser les pratiques médicales telles que l’administration de bloqueurs de puberté, d’hormones du sexe opposé et les interventions chirurgicales de changement de sexe sur les mineurs.
Abroger la loi C-4 pour permettre aux thérapeutes et parents d’aider les mineurs à s’accepter tels qu’ils sont, sans transition médicale.
Définancer les organismes promouvant l’idéologie du genre et retirer les contenus jugés inappropriés des écoles et bibliothèques publiques.
Protéger les espaces réservés aux femmes, incluant les prisons, refuges, salles de bains et vestiaires.
Maintenir l’équité dans le sport, en interdisant aux hommes biologiques de participer aux compétitions féminines financées par l’État.
Abroger la loi C-16, qui protège actuellement l’identité et l’expression de genre en vertu des droits de la personne.
William Trottier conclut en affirmant que le Parti populaire du Canada entend « protéger les familles » et « imposer des limites claires » face aux enjeux qu’il qualifie de « problématiques de notre époque ».