La victime, une femme de 29 ans, Chloé Lauzon-Rivard, selon des résidents du quartier également rencontrés sur place, a été retrouvée sans vie à l’intérieur d’un logement de la rue Elgin vers 20h vendredi soir

Accusé du meurtre de sa conjointe, Chloé Lauzon-Rivard, Michaël Dugas-Farcy a de nouveau comparu cette fois au palais de justice de Granby par visio-conférence trois jours après la découverte du corps sans vie de Chloé Lauzon-Rivard, âgée de 29 ans, à son domicile de la rue Elgin à Granby.

Le Drummondvillois Michaël Dugas-Farcy, suspecté d’avoir commis le meurtre, a comparu, cette fois en visioconférence depuis le centre de détention d’Orsainville à Québec ou il est détenu depuis son arrestation.

Aucune évaluation psychiatrique n’a été demandée pour Michaël Dugas-Farcy, accusé de meurtre au second degré et aucune demande ou évaluation psychiatrique n’a été demandée lors de la breve comparution.

Une deuxième mise en accusation pour le Drummondvillois qui avait été acquitté lors d’un premier procès en 2021.

Il s’agit de la deuxième comparution de Michaël Dugas-Farcy devant un tribunal. Les proches qui ont contacté le Vingt55 suite à cette comparution et mise en accusation espèrent que le Drummondvillois purge cette fois une peine sévère s’il est reconnu coupable.

Des proches ont en effet rappelé qu’en 2021, Michaël Dugas-Farcy avait été arrêté et accusé dans une affaire de violence conjugale, et avait été acquitté au terme des procédures judiciaires. Le Drummondvillois demeure détenu, en plus du chef de meurtre au 2e degré. Michaël Dugas-Farcy pourrait faire face à d’autres chefs d’accusation au terme de l’enquête qui se poursuit.

Michael Dugas-Farcy et Chloé Lauzon-Rivard lors de jours plus heureux. © Photo provenant de la page Facebook de la victime

Une mère de famille de Drummondville a contacté Le Vingt55 après avoir appris qu’il s’agissait de l’ex-conjoint de sa fille.

« Ma fille a eu une brève relation avec l’accusé, Michaël, c’est le genre de personne qui peut faire perdre tous nos moyens, un habile manipulateur », ajoute la Drummondvilloise. Elle se dit tout de même triste et surprise par cette violence et réalise que l’on ne connaît jamais véritablement le potentiel de violence d’une personne.

Triste ironie, le crime a eu lieu au deuxième étage d’un immeuble situé à l’intersection des rues Elgin et Drummond, comme l’a fait remarquer un citoyen venu à la rencontre du Vingt55 samedi lors de notre passage et qui déplore le drame : « Je ne les connaissais pas beaucoup, mais dans le quartier, toutes les petites familles se côtoient pour différentes raisons au parc ou lors d’activités pour enfants », mentionne M. Dumont, un résident du secteur, qui précise que l’horrible drame affectera le quartier. Il a déjà parlé qu’il a demeuré à Drummondville sans en dire davantage et que ses enfants étaient issus d’une autre union, a précisé le citoyen rencontré près de la résidence du couple a Granby.

Un drame épouvantable qui, comme seule consolation, aura épargné les enfants de l’accusé, enfants d’une précédente union, a expliqué le voisin atterré qui venait constater où l’horrible drame, le premier meurtre de l’année 2024, s’est déroulé. « En espérant que les hommes en détresse apprendront à demander de l’aide, peu importe l’enjeu ou la situation », conclut M. Dumont.

Des éléments d’enquête pourraient être présentés pour faire progresser l’affaire ; il n’est pas exclu que d’autres accusations ne soient portées.

Le Drummondvillois demeure détenu, se voyant imposer des interdictions, notamment celle de communiquer avec quatre témoins dans le dossier, comme indiqué lors de sa brève comparution. Michaël Dugas-Farcy devra se présenter devant le tribunal à nouveau le 26 février prochain, selon les informations fournies par la procureure de la couronne, Me Arianne Duval.

À la suite de l’enquête menée par les enquêteurs de la Sûreté du Québec, qui ont examiné et analysé la scène de crime, il n’est pas exclu que d’autres chefs d’accusation s’ajoutent lors de la prochaine comparution le 26 février. Le Drummondvillois fait face à l’une des peines les plus sévères du Code criminel, étant accusé de meurtre non prémédité.