La concertiste Anne-Marie Dubois souligne la fête de la Saint-Valentin

La concertiste Anne-Marie Dubois souligne la fête de la Saint-Valentin
Anne-Marie Dubois et la belle fête de la Saint-Valentin @ Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La pianiste de chez nous Anne-Marie Dubois, ayant réjoui des publics sur 4 continents à travers le monde, se fait une grande joie de nous proposer maintenant à la fois un concert près de la région drummondvilloise et une vidéo inspirante, à l’occasion de la Saint-Valentin.

Anne-Marie Dubois et la belle fête de la Saint-Valentin @ Tous droits réservés.

En effet, elle donnera un récital commenté mettant en scène une des plus gentilles personnes qu’on puisse rêver, soit Dina Bélanger. Imaginez une personne ne voyant dans les gens que du bien, voulant de tout son cœur leur bonheur ! Ce concert, intitulé Dina Bélanger, pionnière du piano au Québec, sera donné prochainement, soit le 13 mars prochain, à 19 h 30, au Centre des Arts populaires de Nicolet.

Dina Bélanger, une avant-gardiste pour son temps, a étudié le piano à partir de l’âge de 8 ans, s’étant même perfectionnée au Conservatoire de New York, étant une des premières canadiennes ayant eu ce privilège. Ayant donné des concerts de charité de 1918 à 1920, avant d’écrire son autobiographie connue dans plus de 30 pays, 2 de ses programmes de concerts ont pu parvenir jusqu’à nous. Son répertoire, constituant le programme d’Anne-Marie Dubois pour ce récital, a de quoi enchanter le cœur des mélomanes, pour peu qu’on s’intéresse à la musique classique. Voyez plutôt : Les Variations sur les Ruines d’Athènes de Beethoven montre un dynamisme impressionnant ; Gondoliera de la Suite Venezia et Napoli de Liszt nous entraîne au rythme d’une gondole à Venise de la plus romantique façon ; le Scherzo en la bémol de la sonate no 18 de Beethoven est la fois joyeux et ragaillardi ; les 3 compositions de Dina, très contrastées, enchantent avec de belles mélodies dans Rêverie sur le Saguenay (vidéo ci-dessous)  n’oubliant pas le côté virtuose digne des grands pianistes de concert, dans son Ricordanza ; le concert se termine avec la magique Rhapsodie hongroise no 14 de Liszt, dans une apothéose de mélodies tziganes langoureuses ou d’une fantaisie pleine de feux d’artifices.

La foi héroïque de Dina Bélanger, proclamée bienheureuse par le pape Jean-Paul II en 1993, est un mystère pour bien des gens. Anne-Marie Dubois, s’étant intéressée à plusieurs vies de saints, a grand plaisir à s’associer à Dina Bélanger, pour jouer ses compositions, motivée à la fois par ses belles compositions mais également par la richesse de sa personnalité.

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Éric Beaupré
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