DRUMMONDVILLE
Le but de la démarche était simple : rappeler au gouvernement que les négociations avec la FIQ se poursuivent et qu’il est essentiel que les député-e-s gardent les professionnelles en soins au cœur de leurs préoccupations. Les conditions de travail dans le réseau de la santé doivent être améliorées pour garantir les soins auxquels la population a droit. Il est impératif que les élu-e-s maintiennent la santé dans leurs priorités dans les prochaines semaines à l’Assemblée nationale » de déclarer Patricia Mailhot, présidente par intérim du FIQ-SPSMCQ. À l’instar de leurs collègues des autres circonscriptions de la CAQ, les professionnelles en soins de la région tenaient à marquer le coup en affichant clairement leur message,
« Les demandes actuelles du gouvernement mettent en péril la sécurité et la qualité des soins à la population. Comme professionnelles en soins, on ne peut pas accepter ces demandes. C’est pourquoi on est ici aujourd’hui : la négociation n’est pas terminée et le gouvernement doit trouver des solutions durables, à la fois pour régler la prochaine convention collective et pour régler les problèmes du réseau qui perdurent depuis des décennies. Le premier ministre dit qu’il veut revenir aux priorités. Il n’y a pas de priorité plus grande que la santé dans l’esprit des professionnelles en soins et des Québécois-es. De surcroit, madame Lebel est non seulement notre députée, mais elle est aussi la présidente du Conseil du trésor. Elle a les pouvoirs de faire avancer rapidement les choses et de conclure une entente de principe avec les professionnelles en soins », de conclure Patricia Mailhot, présidente par intérim du FIQ-SPSMCQ.
La FIQ rappelle que les négociations avec le gouvernement sont en cours depuis plus d’un an pour le renouvellement de la convention collective de 80 000 professionnelles en soins qui prodiguent des soins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à la population.