La présence d’une arme lors d’une intervention des paramédics force l’intervention des policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Contactée par le Vingt55 à la suite des événements et de l’arrestation qui a suscité tout un émoi dans le quartier résidentiel, la sergente Valérie Beauchamps confirme les événements qui ont conduit à une arrestation

« Les policiers de la MRC Drummond ont été sollicités peu avant 14h. en assistance par les paramédics pour une altercation verbale dans une résidence de la 6e avenue à Drummondville », explique la sergente Valérie Beauchamps.

Initialement, les paramédics répondaient à un appel médical pour une dame présente sur les lieux. À leur arrivée, une altercation verbale a éclaté entre toutes les parties.

Au cours de l’altercation, les paramédics ont remarqué la présence d’une arme sur les lieux. Confrontés à une situation qui semblait dégénérer, et devant un individu peu coopératif, les paramédics ont quitté les lieux par mesure de sécurité et ont informé la police de la situation.

Face à une menace potentielle, la présence vraisemblable d’une arme et un individu désorganisé, les policiers ont rapidement établi un périmètre de sécurité afin d’intervenir.

Comme la constaté sur place par le Vingt55, les policiers ont ordonné à tous les occupants de sortir et ont évacué un premier locataire, puis l’ont contrôlé pour s’assurer qu’il ne représentait aucun danger. Un deuxième individu le suspect visé par l’intervention a ensuite été sommé de sortir avec les mains en l’air et d’obéir aux directives des policiers, qui l’ont rapidement contrôlé et menotté.

Les policiers ont ensuite investi rapidement le logement du deuxième étage, découvrant l’arme en question et une femme nécessitant des soins, confirme la porte-parole de la Sûreté du Québec. Les paramédics, assistés par la police, ont évacué et pris en charge la dame qui a été conduite au centre hospitalier. La dame a été prise en charge par les paramédics pour des raisons médicales qui ne mettait pas sa vie en danger, précise la porte-parole.

Les policiers ont procédé à l’arrestation d’un homme de 67 ans qui s’est rendu pacifiquement, confirme la Sergente Valérie Beauchamps. Après vérification, il s’est avéré que l’arme en question était de type airsoft, similaire à celle utilisée par les policiers, confirme la porte-parole de la Sûreté du Québec, précisant qu’elle n’a pas été utilisée lors des événements.

L’homme, après enquête, a été libéré sous sommation et pourrait faire face à d’éventuelles accusations de menaces, d’ajouter la porte-parole de la Sûreté du Québec.

La présence d’une arme lors d’une intervention des paramédics force l’intervention des policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Seriez-vous en mesure de différencier ici un vrai Beretta 9mm et le pistolet airsoft qui a causé tout un émoi à Drummondville cette après-midi?

Seriez-vous en mesure de différencier ici un vrai Beretta 9mm et le pistolet airsoft @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Des répliques à si méprendre
Sur la photo nous pouvons voir deux armes, l’un un véritable Beretta 9mm et l’autre le pistolet airsoft du même type que celle retrouvé dans le logement aujourd’hui

La réplique du Beretta projetant des billes de plastiques propulsé par un cylindre d’air compressé est dissimulée dans le manche. Sur notre photo test, la véritable arme Beretta 9mm est à gauche, à droite, la réplique, la même que celle qui apparaît sur la deuxième photo, l’auriez-vous deviné ?

Même les deux armes une au côté de l’autre et vues de près, il est possible de si méprendre. Imaginez pour un citoyen, un paramédic ou même un policier à une distance de 10, 30 ou 100 mètres, alors que pour les policiers, les risques et les décisions se prennent en micros secondes.

Les armes ont mauvaise presse et pourtant

Il est facile de donner mauvaise presse aux armes, que ce soit des fusils ou des carabines.

Pourtant, des centaines de Drummondvillois possèdent des armes a feux. Tous ces propriétaires s’entendent à dire, comme Stéphane le propriétaire d’une arme 9mm que « ce n’est pas l’arme le problème mais plutôt…la personne derrière ou son mauvais entreposage ou utilisation ».

Les médias rapportent les rares et désolants événements comme celui survenu aujourd’hui ou aux conséquences dramatiques et bien pires bien sûr, et avec raison mais, les propriétaires d’armes à feu récréatives, amateurs d’air soft ou collectionneurs demeurent une énorme majorité qui en font bon usage, sécuritairement et dans des endroits appropriés et en toute légalité.