DRUMMONDVILLE
« Notre équipe est active et visible; nous rencontrons des familles, des témoins et des suspects, notamment. La majeure partie du travail consiste à reprendre des enquêtes et partir sur de nouvelles bases pour espérer un dénouement positif. La mise en ligne de ce nouveau site nous permet de recevoir des informations essentielles du public. Chaque information est traitée avec sérieux par notre équipe et nous effectuons un travail minutieux », indique le lieutenant Martin Desgagné, responsable de la Division des disparitions et des dossiers non résolus.
Chaque dossier est important pour les enquêteuses et enquêteurs. « Nos membres sentent qu’elles et ils apportent un soutien aux membres des familles des victimes et agissent comme référence pour tenter d’obtenir les réponses à leurs questions», poursuit le lieutenant Desgagné.
À Drummondville, deux dossiers sont toujours actifs parmi les cas de disparitions et dossiers ou qui n’ont pas été résolus.
En effet, les dossiers de Fernand Thibeault, événement qui remonte au 7 juillet 1999 et le dossier d’Éric Vallée 18 ans, qui remonte au 31 aout 1990 sont toujours actifs dans les dossiers de cas de disparitions et dossiers qui n’ont pas été encore résolus.
Selon les dossiers de la SQ, le 31 août 1990, le corps d’Éric Vallée , alors âgé de 18 ans, est retrouvé en bordure de la rivière St-François, non loin du boulevard St-Charles et de la rue Montplaisir à Drummondville. Il est décédé par projectile d’arme à feu. La dernière fois qu’il a été vu vivant, c’est au Bar Bu-Ro de Drummondville; il a quitté cet endroit vers 2h00 dans la nuit du 31 août.
Dans le deuxieme dossier toujours actifs, le 7 juillet 1999, la centrale 911 de la Sûreté municipale de Drummondville reçoit un appel concernant un incendie au Bar Le Vog. À l’arrivée des pompiers, soit quelques minutes après l’appel, les vitrines de la façade étaient brisées et les flammes bien visibles. Sur place, le gérant de l’agence de sécurité avise les pompiers que son beau-père, Fernand Thibeault, est surveillant à l’intérieur et que son véhicule est toujours devant le bar. L’intensité du brasier et la chaleur ont toutefois empêché les pompiers d’entrer afin de sortir M. Thibeault.
La rencontre des voisins permet d’apprendre que deux hommes ont été vus quelques minutes avant l’incendie lancer un objet à travers de la vitrine du bar, et par la suite allumer le feu avant de prendre la fuite en courant.
Un site modernisé à consulter
Le site Internet des dossiers non résolus propose à présent des nouveautés améliorant l’expérience de consultation et facilitant le partage de contenu sur les réseaux sociaux. Notons l’ajout d’un moteur de recherche, d’un mode réactif pour les téléphones intelligents et les tablettes ainsi que de photos de plus grande taille. De plus, il est maintenant possible d’associer un dossier à plusieurs villes et l’ensemble du contenu est bilingue, en français et en anglais. L’ancienne interface datait de 2011.
« Nous invitons les citoyennes et citoyens à consulter le site Internet des dossiers non résolus et à le partager; nous y ajoutons fréquemment de nouveaux cas, d’où l’importance de le visiter régulièrement », lance M. Desgagné.
Il rappelle que les personnes qui détiendraient de l’information peuvent la transmettre de façon confidentielle en contactant la Centrale d’information criminelle à l’adresse courriel cic@surete.qc.ca ou par téléphone au 1 800 659-4264.
Pour en savoir plus sur les dossiers et sur ce site Internet: https://www.dossiersnonresolus.com/.