Le journaliste Frédéric Marcoux de l’Express de Drummondville congédié

Le journaliste Frédéric Marcoux de l’Express de Drummondville congédié
Le journaliste Frédéric Marcoux et William Moralles © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le journaliste Frédéric Marcoux a, selon l’information qui circule en ce moment, été congédié par le Journal L’Express à la suite d’une enquête qu’il aurait menée pour le compte du journal L’Express de Drummondville

L’information non confirmée par la salle de Rédaction du journal L’Express serait à l’effet que la salle de rédaction n’aurait pas autorisé le journaliste à écrire ou faire enquête sur de possibles liens entre des trafiquants de drogue et un parti politique.

Selon les premières informations, la salle de nouvelle tenterait de se dissocier d’une partie du travail du journaliste et alléguerait l’insubordination du journaliste pour tenter d’expliquer son départ, alors qu’il aurait poursuivi son travail d’enquête sans l’approbation de l’éditeur, Dave Beaunoyer, ou de la directrice de l’information, Lise Tremblay.

Le journal L’Express avait pourtant publié, au cours des dernières semaines, une série de textes alléguant de possibles liens entre le candidat Libéral William Morales et la famille et le clan de M. Julian Andrey Mazuera et Ana Milena Padilla Vaquero; Mazuera connu du milieu judiciaire pour des sentences purgées en matière de trafic de cocaïne. Allégations que le candidat Libéral Morales a toujours défendu et nié malgré les récentes allégations et publications du journal L’Express

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Une éventuelle poursuite, la salle de nouvelles laisse tomber son journaliste ?

Ainsi, des textes publiés sous la bannière du Journal L’Express, selon les informations obtenues par le Vingt55, pourraient être à l’origine de la décision du journal L’Express qui aurait congédié le journaliste dans un contexte où ce dernier aurait continué d’enquêter sur le dossier. La salle de rédaction souhaite maintenant se dissocier du travail du journaliste, lui reprochant de ne pas avoir été autorisé par la rédaction à poursuivre son travail d’enquête.

En effet, selon les informations obtenues par le Vingt55, le clan et famille de M. Julian Andrey Mazuera et Ana Milena Padilla Vaquero auraient, au cours des dernières semaines, consulté un avocat Drummondvillois en lien avec des allégations soutenues et publiées dans le journal L’Express de Drummondville.

Le journaliste vedette du journal L’Express, Frédéric Marcoux, n’a pour le moment pas répondu aux demandes du journal Vingt55. Même silence du côté du journal et de la salle de rédaction de l’Express, contacté par le Vingt55, qui n’a pas retourné d’appel pour le moment.

L’éditeur de l’Express offre à différents médias la version de la salle de rédaction.

Le journaliste Frédéric Marcoux a signé ses derniers textes pour le journal l’Express après avoir dénoncé et travaillé l’épineux et controversé dossier des Libéraux et la présumée fréquentation envers M. Mazuera alors que le journaliste l’avait dénoncé dans le cadre de son travail de journaliste de terrain et d’enquête.

La direction du journal L’Express a mis fin à ses ententes avec le journaliste qui, selon la version de la direction transmise dans les divers médias, entre autres, dans un texte en entrevue accordé a la journaliste Isabelle Hackey journaliste de La Presse. Selon la version fournie et en résumé, l’éditeur Dave Beaunoyer et Lise Tremblay directrice de la salle de nouvelles ont invité le journaliste et remercié le journaliste en raison essentiellement, selon l’éditeur, de divergences entre l’orientation du média local et l’orientation journalistique souhaitée par la salle de rédaction, estimant que le journaliste avait fait le tour du jardin et épuré le dossier et dépassé la ligne éditoriale et de la salle de nouvelles. Le journaliste aurait dépassé les mandats autorisés par la direction, fort de plusieurs avertissements et une suspension, la direction a invité le journaliste à quitter le journal. Selon cette version, c’est d’un commun accord que les parties en sont venues à cette décision.

Éric Beaupré
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