DRUMMONDVILLE
« Nous représentons un peu plus de 400 membres, qui, depuis des années, attendent que leurs conditions de travail soient encadrées par une convention collective équitable », explique Étienne Pigeon, président du SPPSPQ-CSQ. Il précise encore que, bien que leur expertise ait été essentielle durant la pandémie, tout ce travail acharné durant cette période ne leur a même pas valu de recevoir les augmentations qui sont pourtant octroyées d’emblée à tout le réseau de la santé.
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« Notre expertise professionnelle est névralgique pour la santé des Québécoises et des Québécois et pour se préparer adéquatement aux prochaines crises sanitaires. Notre employeur, un centre de référence en santé publique, joue un rôle d’expertise-conseil auprès du réseau de la santé. Pourtant, près de 75 % de nos membres n’ont toujours pas de poste permanent. »
Le personnel professionnel est excédé du manque de reconnaissance. En passant à des mesures plus musclées, il veut faire entendre ses revendications en vue d’obtenir une entente de principe satisfaisante. Il souhaite notamment que sa rémunération soit équitable. « Nos collègues du réseau de la santé et de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) ont obtenu la reconnaissance et ils sont pourtant financés par le même organisme que nous, soit le Conseil du trésor », complète M. Pigeon.
Le personnel professionnel de l’INSPQ comprend notamment des conseillères et conseillers scientifiques dans le domaine de la santé environnementale, de la toxicologie, des maladies infectieuses et de la santé au travail, mais aussi des agentes et agents d’information, des bibliothécaires, des statisticiennes et statisticiens, des épidémiologistes, des géomaticiennes et géomaticiens et des analystes informatiques.