DRUMMONDVILLE
La pénurie de main-d’œuvre et des motifs d’ordre administratif sont les principales raisons ayant conduit le couple de propriétaires à prendre la décision de fermer l’établissement. Évidemment, c’est avec beaucoup d’émotions que Karine Beauregard et Philippe Perreault ont pris cette décision.
«Il ne s’agit pas d’une faillite, tiennent-ils à préciser. Le restaurant accueillait encore quelque 2000 clients chaque semaine, du mercredi au dimanche. Nous avions un grand nombre d’habitués.»
Force est d’admettre que Chez Beauregard avait su s’imposer de belle façon dans le décor drummondvillois.
Seul dans son genre dans un domaine où les chaînes et les franchises occupent une grande place, le restaurant proposait à sa clientèle un menu varié. Longtemps associé aux déjeuners, qui avaient fait sa renommée à l’époque où l’établissement avait pignon sur rue au centre-ville, l’établissement avait élargi son offre de façon importante.
Depuis 2014, la clientèle aimait aussi la possibilité d’apporter son vin.
«Pour l’instant, nous mettons tout en œuvre pour aider nos employés à trouver un nouvel emploi. Nous n’hésiterons pas à leur faire profiter de notre réseau de contacts et à les référer. Nous reconnaissons que nous avons été chanceux de pouvoir compter sur une équipe chevronnée et travaillante. La main-d’œuvre de qualité, comme on le sait, n’est pas facile à trouver de nos jours», concède la copropriétaire.
D’ici au 27 janvier, les propriétaires convient la population à se rendre savourer un bon repas dans l’ambiance unique de leur restaurant… Pour une dernière fois.
