Le syndicat des cols bleus de Drummondville dénonce la complaisance de la Ville face à un contremaître

Le syndicat des cols bleus de Drummondville dénonce la complaisance de la Ville face à un contremaître
Le syndicat des cols bleus de Drummondville dénonce la complaisance de la Ville face à un contremaître @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le syndicat des cols bleus de Drummondville réclame que l’employeur agisse pour de bon face à l’un de ses contremaîtres au long parcours d’incivilité. Le cadre en question fait l’objet d’une entente disciplinaire dite « de la dernière chance » depuis l’automne 2024. Or, le syndicat a eu connaissance d’incidents subséquents d’incivilité, qu’il a portés à l’attention de la Ville.

« Malheureusement, encore une fois, la partie patronale a choisi de tergiverser, de laisser aller la situation. Pourtant, au moment de l’entente “de la dernière chance”, il avait clairement été indiqué au syndicat que ça allait être tolérance zéro pour la suite des choses. Il y a deux poids, deux mesures, parce que nous sommes certains que si c’était un employé col bleu qui avait un tel dossier, il aurait été congédié depuis longtemps », d’expliquer Alain Savignac, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

En octobre 2022, plus de 25 employés cols bleus s’étaient plaints d’avoir subi les comportements inacceptables de l’individu en question sur une quinzaine d’années. Il avait conséquemment été suspendu sans solde en 2023. Par la suite, il a repris des fonctions d’autorité auprès des cols bleus, au grand dam de leur syndicat.

La section locale 5223 du SCFP représente plus de 190 employés cols bleus de la Ville de Drummondville.

Comptant 143 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit quelque 40 000 membres.

Le Vingt55 a demandé en fin de journée la position officielle de la Ville de Drummondville, sans toutefois obtenir de réponse formelle, en raison de l’heure tardive du dépôt du communiqué.

Cependant, la Conseillère en relations publiques à la Ville de Drummondville Anne-Élisabeth Benjamin, a réagi en entrevue à Radio-Canada, affirmant que le dossier avait été géré de manière adéquate. Elle soutient également que la Ville de Drummondville a tenu au moins deux rencontres avec le syndicat et les employés concernés.

Nous sommes très surpris par cette sortie publique, a déclaré Anne-Élisabeth Benjamin sur les ondes de Radio-Canada. Le message était très clair et sans équivoque : il n’y avait pas d’incivilité à leur avis.

Alain Savignac, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). déplore pour sa part qu’un climat qu’il qualifie de « toxique » perdure.

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Éric Beaupré
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