DRUMMONDVILLE
Le gouvernement a pelleté sa responsabilité d’aider les entreprises dans la cour des villes et des MRC, et celles-ci sont dépassées par l’afflux des demandes selon la député du Méganne Perry Mélancon
Il faut de toute urgence modifier le fonctionnement du programme d’aide pour que les liquidités soient rapidement précise t’elle
Prouvant encore une fois son manque de sensibilité envers les propriétaires de bars de restaurants, le premier ministre a annoncé, hier, que leur fermeture se prolongerait en laissant tomber une simple phrase, en plein milieu de la conférence de presse portant sur les festivités de Noël. Cette nouvelle, difficile à encaisser pour des gens d’affaires à bout de souffle, méritait pourtant de faire l’objet d’un minimum de contexte, selon le Parti Québécois.
Sans remettre en question les décisions de la Santé publique, la députée a toutefois tenu à rappeler ce que vivent ces entrepreneurs. « Ces gens ont tout donné. Ils ont investi des sommes importantes pour rendre leurs établissements conformes. Malgré tout, on les garde fermés, sans données scientifiques précises pour justifier cette décision ni aucun égard pour la détresse que vivent ces femmes et ces hommes. Le gouvernement s’entête à répéter que l’AERAM se déploie efficacement sur le terrain; c’est faux! Des formulaires de soixante pages, des frais d’ouverture de dossier, des délais interminables… ça ne va pas bien, pas du tout », a signalé Méganne Perry Mélançon.
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En outre, le ministère de l’Économie a fait le choix de se décharger de sa responsabilité d’aider les entreprises en la refilant aux villes et aux MRC. Or, non seulement les organisations locales se démènent-elles depuis mars pour gérer l’afflux de demandes faites au programme Aide d’urgence pour les petites et moyennes entreprises (PAUPME), voilà qu’on leur demande, en plus, de déployer une aide d’urgence sans s’assurer qu’elles en ont les ressources, sans leur donner de balises claires. Comme son chef, Paul St-Pierre Plamondon, la députée de Gaspé a multiplié les appels à la simplification et à l’harmonisation des critères, en vain.