DRUMMONDVILLE
En effet, suite à des échanges sur un site de rencontres en ligne et après avoir violemment agressé sexuellement une résidente de Saint-Guillaume, El Houssine Hamouda EN NAMLI avait été reconnu coupable au palais de justice de Drummondville, le jeudi 12 avril 2018.
Le dossier revenait devant les tribunaux
Les représentations sur sentence étant reportées, El Houssine EN NAMLI a fait une demande de changement d’avocat. Il a ainsi vu la date être reportée au 26 octobre.
Bref rappel des faits
La rencontre a tourné au cauchemar. En novembre 2016, lors du procès, la victime avait courageusement donné sa version de cette sordide agression.
«Je cherchais une relation sérieuse, un homme de mon âge avec qui partager ma vie. Il n’aura fallu qu’une rencontre après des mois à entretenir une relation amicale via internet pour être agressée sexuellement et violée», avait courageusement expliqué la dame.
La victime était demeurée prudente à plus de 13 reprises
«Par prudence, j’avais à plus de treize reprises, refusé de le rencontrer seul, offrant une première rencontre dans un lieu public, en l’occurrence au «Tim» de Saint-Germain-de-Grantham ou dans un autre endroit. À chaque fois, il a esquivé ces rencontres, tenant à venir à la maison.»
«J’ai fini par céder, sa patience et gentillesse, des promesses et engagements de ne pas vouloir s’attendre à une relation sexuelle.»
Tout tourne au cauchemar dès les premières minutes
«Il venait d’arriver, la porte aussitôt entrouverte, il m’envahit dans ma demeure en me demandant de fermer ma télévision.»
Question d’ouvrir la conversation, elle l’avait questionné sur ses origines: «Je ne suis pas musulman, je suis taliban et fier de l’être!», avait lancé Hamouda. «Fais-moi quelque chose à manger» avait-t-il insisté brutalement.
La dame craintive lui a offert une soupe et un mince repas pris au salon. «Le temps de retourner l’assiette au lavabo, il m’a prise par derrière pour m’attirer vers la chambre à coucher. […] Il m’a ensuite tiré violemment jusqu’à ma chambre à reculons. «Ne me viole pas, ne me viole pas s.v.p., je me remets d’un cancer féminin», l’avait supplié sa victime.
[…] «Alors qu’il se rhabillait et craignant qu’il ne me tue, j’ai laissé sa semence sur le derrière de ma tête de lit, comme preuve que j’avais été victime d’un viol et de l’ADN, si l’on découvrait mon corps», avait fait savoir la victime.
Une fois l’agression terminée, El Houssine EN NAMLI a quitté, sans plus d’égard, la victime. L’honorable juge Claire Desgens a ainsi reconnu coupable El Houssine EN NAMLI d’agressions sexuelles en avril 2016.
Retour en cour prévu en octobre prochain
El Houssine EN NAMLI devra revenir en cours le 26 octobre en présence de son nouvel avocat, Me Boudreault, pour l’étape des représentations sur sentence.
Rappelons que l’accusé est passible d’un emprisonnement maximal de dix ans. L’accusé est toujours en liberté le temps des procédures.