DRUMMONDVILLE
Marc Gignac © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Les délits reprochés seraient survenus au cours des années 1992 à 1998 auprès d’adolescentes, alors que le suspect était en situation d’autorité ou de confiance. À cette époque, Marc Gignac était enseignant d’anglais de niveau secondaire à Drummondville.
Le vingt55 a assisté à la nouvelle comparution de l’accusé.
C’est du poste de la Sûreté du Québec que Marc Gignac a de nouveau comparu, cette fois devant l’honorable juge Julie Beauchesne, en présence de l’enquêteur de la Sûreté du Québec au dossier, Marie-Ève Vallerand, et de l’avocat de la défense, Me Rénald Beaudry
Les 7 nouveaux chefs d’accusation en matière d’agression sexuelle concernent 3 nouvelles victimes alléguées. C’est donc un total de 4 victimes et de 9 chefs d’accusation qui ont été déposés contre l’accusé à ce jour.
L’accusé a pu retrouver sa liberté en s’engageant à verser une caution de 2000$. Il lui est également interdit de se trouver en présence de mineurs de moins de 16, d’accepter tout travail rémunéré ou non qui le placerait en situation de confiance et d’autorité envers des personnes âgées de moins de 16 ans. Il lui est également interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les victimes alléguées dans ce dossier
L’honorable juge Beauchesne a, de plus, à la demande de la procureure de la couronne, Vicky Smith, prononcé une interdiction de publier l’identité des plaignantes afin de protéger leur identité.
Deux chefs d’accusation avaient été déposés contre l’enseignant drummondvillois, maintenant à la retraite, le 17 mars dernier, comme l’exposait le Vingt55 après sa première arrestation.
Marc Gignac avait été formellement accusé d’avoir eu des contacts sexuels et d’avoir incité à des contacts sexuels une jeune étudiante alors qu’il était enseignant en situation d’autorité et de confiance sur la victime, âgée de moins de 16 ans au moment des faits allégués et reprochés.
Selon les informations obtenues par le Vingt55, Marc Gignac fait face dans ce premier dossier à deux chefs d’accusation soumis devant le tribunal soit d’avoir eu, entre le 1er juin 1995 et le 3 janvier 1999, à Drummondville, et ailleurs au Québec, et ce, à des fins d’ordre sexuel, des contacts sexuels avec la victime alléguée dans cette affaire, une étudiante qui avait moins de 16 ans lors des faits reprochés.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
Contacté par le Vingt55, le Centre de Services Scolaire des Chênes a commenté la situation à la suite des accusations de l’ex-enseignants.
« Le Centre de services scolaire des Chênes salue le courage de toutes les victimes dénonçant de telles situations. Il n’émettra pas d’autres commentaires et laissera le processus judiciaire suivre son cours. »
La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Marc Gignac © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Le Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond partenaire Vingt55