Liberté d’expression, inclure la bienveillance dans les réseaux sociaux

Liberté d’expression, inclure la bienveillance dans les réseaux sociaux
© Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Nous vivons dans une époque où liberté d’expression et réseaux sociaux se confondent et prennent parfois des allures d’armes, plutôt que d’outils de soutien et de progression. Un réseau social se définit comme suit : Agencement de liens entre des individus ou des organisations, constituant un regroupement qui a un sens : la famille, les collègues, un groupe d’amis, une communauté…

Vu sous cet angle, il s’agit d’un outil pratique, dont l’objectif est de rapprocher des gens. Toutefois, la création d’un tissu social si vaste amène le risque d’être exposé à du contenu non désiré par rapport à nos propres expériences de vie ou notre réalité, ce qui peut générer de grands inconforts émotionnels. En effet, la recherche de sens est un défi qui s’est inscrit en priorité dans la réalité de plusieurs au cours de la dernière année. À travers ce désir de comprendre la situation sociale et les bouleversements vécus, il est devenu plus complexe de comprendre la réalité personnelle de ceux qui nous entourent ; leurs vécu, besoins, limites et forces.

Lorsque nous ressentons de l’impuissance, nous pouvons avoir tendance à juger, conseiller, critiquer ou avoir des réactions qui, sans être malintentionnées, ne sont pas constructives. Il s’agit là d’une réaction normale. En effet, l’impuissance est difficilement tolérable puisqu’elle nous fait sentir inefficace, voire faible. Face à ce constat, sentant que l’on ne peut agir, le réflexe est de réagir. Comment donc contrer cette tendance ? D’abord, en apportant quelques modifications à notre posture de lecteur, afin de faire preuve de bienveillance. Pour ce faire, plutôt que de se centrer sur la façon dont la personne s’exprime, il est possible de se questionner sur le besoin derrière ses propos. Si le besoin est identifié, il est alors possible de référer la personne vers une ressource où elle pourra être accompagnée par des personnes formées. S’il est difficile de détecter le besoin, pourquoi ne pas simplement poser la question ? Dans un deuxième temps, il se peut que, malgré cette démarche, la situation nous touche. À ce moment, il faut faire preuve de bienveillance envers soi-même et se questionner sur le besoin sous cet inconfort, afin d’aller soi-même chercher du soutien dans son entourage ou auprès de professionnels. Dans les deux cas, le CEPSD peut vous soutenir en tout temps dans la recherche de la bonne ressource.

À l’inverse, lorsque nous désirons nous exprimer, l’étape d’identifier notre besoin nous permet de cibler un endroit propice à y répondre. Si le choix de la plateforme virtuelle demeure, il est possible de le faire de façon à mieux éclairer les lecteurs, en reconnaissant et nommant son besoin et les réactions attendues pour répondre à celui-ci : référence, conseils, appui, etc.

Au final, rappelons-nous que, bien qu’il s’inscrive différemment selon la réalité de chacun, un point nous rassemble : la préoccupation de la santé et du bien-être humain. Redonnons aux réseaux sociaux le sens qui leur est dû : regroupons-nous !

Possibilités de référence : #on jase, Tel-Jeunes, CEPSD, médecin de famille, CLSC, PAE.

Éric Beaupré
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