Selon lui, les dernières semaines ont été remplies de belles rencontres où les gens se sont montrés de plus en plus réceptifs au message du parti d’Yves-François Blanchet. Le ton posé et rassembleur, les idées innovatrices et la volonté de défendre l’environnement et les intérêts des Québécoises et des Québécois à Ottawa trouvent écho auprès des électeurs.

Toutefois, déplore le candidat bloquiste, de nombreuses distractions ont fait en sorte que plusieurs électeurs se sont désintéressés de ce qui aurait pu être une bonne occasion d’échanges d’idées, de visions et de projets pour notre société. « Je comprends que certains candidats ont des plateformes difficiles à défendre, mais quand on adhère à un parti, on doit à nos électeurs d’en expliquer les positions. Mais encore faut-il les endosser ! Par exemple, on ne peut pas se dire pro-environnement et défendre l’exploitation du pétrole des sables bitumineux ! », a déclaré M. Champoux, qui maintient jusqu’au bout son engagement à faire une campagne respectueuse et de promouvoir des idées rassembleuses. « Brandir des épouvantails, faire des attaques personnelles, ça ne nous ressemble pas et ça ne ressemble pas à ce que les Québécoises et les Québécois attendent de celles et ceux qui aspirent à les représenter. »

Conservateurs et Libéraux absents du débat au Cégep

En période électorale, les débats sont des exercices exigeants mais incontournables. Deux débats étaient organisés à Drummondville, l’un par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Drummond, l’autre par le Cegep. Alors que les candidats des quatre principaux partis étaient présents à celui de la CCID, les candidats libéraux et conservateurs n’ont pas daigné aller débattre le lendemain devant plus d’une centaine d’étudiants, de professeurs et de citoyens au Cegep. Décevant, selon Martin Champoux : « Alors que nous tentons d’intéresser les jeunes à la politique, alors qu’ils nous implorent d’agir pour le climat, il m’apparaît inconcevable, voire irresponsable, d’ignorer une telle invitation. Dommage pour eux, ils ont manqué une belle occasion de faire valoir leurs points de vue auprès d’un groupe très intéressant! »

À noter que le candidat libéral avait confirmé sa présence avant de se désister le jour même, la conservatrice avait purement décliné l’invitation, prétextant d’autres engagements.

Une dernière semaine qui s’annonce bien remplie !

Le candidat bloquiste sent que la population est très réceptive à la proposition du Bloc Québécois. La cote d’appréciation du chef Yves-François Blanchet, lui-même natif de St-Edmond et ancien député provincial de Johnson, y est pour beaucoup. « Yves-François a encore son ancien comté et sa région très à cœur,  il m’en a confié les rênes mais m’a averti qu’il me garderait à l’œil ! », rigole M. Champoux. Dans les prochains jours, le candidat du Bloc Québécois continuera d’aller à la rencontre des électeurs et multipliera les occasions de promouvoir les idées de son parti, notamment en matière d’environnement et de développement économique régional. Le Bloc Québécois ne veut pas de pipeline au Québec et propose des alternatives éco-responsables pour une transition vers les énergies renouvelables qui ne doit pas se faire sur le dos des citoyens et des entreprises, mais bien dans un esprit de collaboration générale. Subventionner la recherche, faciliter l’accès aux voitures électriques, tant neuves qu’usagées, investir dans nos énergies renouvelables, revoir le système de péréquation pour récompenser les provinces qui ont un bon bilan écologique… « Il m’apparaît tout à fait naturel que ceux qui polluent en paient les coûts, ce n’est pas à ceux qui font des efforts environnementaux d’assumer les dégâts causés par l’Alberta et son pétrole », affirme Martin Champoux.

L’ancien directeur du marketing et du développement du Village Québécois d’Antan souhaite aussi parler du développement touristique. Selon M. Champoux, la région a besoin de grands projets pour attirer les touristes de partout et il entend soutenir vigoureusement les initiatives qui seront mises de l’avant. « Que ce soit par du financement récurrent pour aider aux opérations de nos attractions ou par des investissements dans des projets audacieux, les acteurs du milieu touristique pourront compter sur un allié fidèle » promet-il. « Je connais très bien les besoins de cette industrie, je les ai vécus de l’intérieur ».

L’importance d’aller voter !

Martin Champoux insiste sur le fait que c’est un privilège de pouvoir participer à l’exercice démocratique. Il invite toute la population à aller voter le 21 octobre et espère que les gens de Drummond lui accorderont une confiance qu’il promet d’honorer à chaque jour.

« Nous sommes inondés de publicités des partis pan-canadiens ces jours-ci, ils ont de gros budget, les nôtres sont très modestes. Notre campagne doit en être une d’idée et de convictions, je dois convaincre les gens de Drummond que la campagne propre et respectueuse que je mène est à l’image du travail que je ferai à titre de député s’ils me choisissent pour les représenter le 21 octobre.  Aucun autre parti n’a comme seule mission de servir les intérêts des Québécoises et des Québécois, et aucun autre candidat n’est aussi déterminé que moi à faire rayonner Drummond et à défendre les intérêts de ses citoyens et de ses entreprises. C’est la raison d’exister du Bloc Québécois et c’est ma plus grande motivation. » de conclure Martin Champoux.