DRUMMONDVILLE
Des vandales ont pris d’assaut cinq boucheries de Drummondville durant la nuit du 22 novembre en ciblant des commerces du boulevard Mercure et des rues Notre-Dame, St-Pierre et St-Thomas à Drummondville. Les personnes ont aspergé symboliquement de peinture rouge sang les façades des édifices.
Pour la quatrième année consécutive, des actions ont été organisées partout dans le monde pour la «Journée mondiale pour la fin du spécisme.»
Cinq commerce ont été vandalisés au hasard en cours de nuit de vers 2 heures du matin, alors que les graffiteurs ont aspergé de peinture les mots «Stop spéciste 269LQ» sur les vitrines, portes et façades des différents commerces drummondvillois.
Les commerçants rencontrés par le Vingt55 ont craint, les premiers instants, avoir été individuellement la cible de graffiteurs peu scrupuleux, avant de réaliser à la lumière de l’enquête policière, que d’autres commerces de Drummondville ont été la cible du même type de graffitis.
«C’est ridicule et coûteux pour nous et surtout une bien mauvaise façon de passer le message qu’ils ou elles souhaitent appuyer ou défendre.»
«Deux jeunes visiblement écervelé sans grand jugement» s’indigne l’un des commerçants rencontré par le Vingt55.
Deux jeunes femmes captées par camera: Elles se prennent en photos lors de leurs méfaits
Visiblement fières de leurs gestes »Antispécisme », les deux vandales captées sur vidéo ont profité de la quiétude de la nuit pour commettre leurs méfaits et également se prendre en photos alors qu’elles vandalisaient l’un des commerces s’indigne un client rencontré a la sortie d’un des commerces qui a visionné les bandes vidéos obtenu par le vingt55.
Le site end-of-speciesism.org publie les photos de manifestants sur le site, ce qui pourrait avoir encouragé les vandales à commettre ces actes répréhensibles selon certains commerçants rencontrés.
Enquêtes policières en cours
Comme le démontre la bande vidéo obtenue par le Vingt55, deux jeunes filles en manque d’attention croyaient agir impunément ont été captées par des caméras de surveillance.
Sur les bandes vidéo, nous pouvons voir le véhicule des vandales circuler à plusieurs reprises avant de s’immobiliser et commettre leurs méfaits et les graffitis.
Les policiers de la Sûreté du Québec ont ouvert une enquête sur ces méfaits et les commerçants ont remis les bandes vidéo, photos et les informations qui pourraient permettre de remonter rapidement aux auteurs de ces graffitis.
Des accusations pourraient par ailleurs êtres portées contre les auteurs de ces gestes coûteux collectivement.
Le sergent Daniel Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec, confirme effectivement les événement: « Une enquête est en cours dans ces cinq dossiers. Est-ce là des gestes isolés par simple imitation? L’enquête nous le dira», explique le porte-parole. «Les policiers possèdent bon nombre d’informations permettant de faire progresser l’enquête.» explique le porte-parole, sans toutefois associer, pour le moment, les gestes à une quelconque organisation à cette étape-ci de l’enquête.