DRUMMONDVILLE
Olymel – Mobilisation à Drummondville en appui aux grévistes de Princeville @ Vidéo Eric Beaupré Vingt55
« Hier matin, nous avons débuté un blitz de négociation de la dernière chance dans le but d’arriver à une entente de principe dès que possible, avant la période des fêtes » a souligné Steve Houle, président du syndicat. « Pour y arriver, nous avons demandé à tous les intervenants susceptibles de faire entendre raison à Olymel d’y participer. Nous avons donc avec nous une équipe élargie qui appuie tous nos efforts pour y arriver et nous avons confiance d’y parvenir. Mais pour nous, il est vraiment minuit moins une. Si Olymel veut régler, c’est maintenant que ça doit se passer » de rajouter M. Houle.
« Au début de cette huitième semaine de grève et une semaine avant le début des fêtes, nous espérons vivement que nos efforts et les actions de soutien d’aujourd’hui à la négociation des travailleuses et des travailleurs de Princeville inciteront Olymel à régler la négociation de bonne foi, le plus rapidement possible. Nous sommes entièrement en appui aux grévistes et il n’est pas question d’abandonner alors qu’Olymel a réalisé des surplus records ces trois dernières années et que, selon de nombreux experts, les perspectives d’avenir sont plus que reluisantes. Il est donc temps que ça se reflète dans les conditions de travail offertes à ses salarié-es », de déclarer Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce-CSN (FC-CSN).
En 2005, les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Princeville ont subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, leur taux horaire moyen serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ versés actuellement.
« Comme nous l’avons fait dans le passé, nous démontrons aujourd’hui toute la détermination que la CSN peut déployer pour appuyer les syndicats en lutte. Quand des travailleuses et des travailleurs vivent une injustice dans leur milieu de travail, c’est tout notre mouvement qui est touché. Voilà pourquoi nous serons là, en appui à cette lutte jusqu’à ce que le syndicat obtienne un règlement à la hauteur de ce que ces travailleuses et ces travailleurs produisent chaque jour, des produits de haute qualité qui font d’Olymel l’un des meilleurs joueurs mondiaux dans la transformation du porc », de conclure Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.
En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur, ainsi qu’à la Coopérative fédérée, qui possède Olymel.
À propos Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats, présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Olymel – Mobilisation à Drummondville en appui aux grévistes de Princeville @ Crédit photo Eric Beaupré Vingt55