En effet, outre l’assistance de milliers de visiteurs lors des projections et activités, l’expérience drummondvilloise a été caractérisée par un fort engouement du public, des partenaires locaux, ainsi que du comité d’organisation et de tous les bénévoles impliqués.

Marquée par plusieurs temps forts, cette expérience riche et énergisante offre sans aucun doute de belles perspectives pour la tenue d’une seconde édition l’an prochain.

Plusieurs temps forts

C’est face à un public curieux et intéressé qu’une quinzaine d’invités de renom sont venus discuter de leurs films ou de leur parcours. Parmi les moments marquants du festival, citons la Soirée d’ouverture, dans un Cinéma Capitol plein à craquer, pour la projection en primeur du film de Bernard Émond, Pour vivre ici. Après avoir foulé le Tapis rouge et assisté à la projection, le réalisateur et trois interprètes du film, Danny Gilmore, Marie Bernier et Amena Ahmad, ont offert un échange particulièrement riche avec le public.

La leçon de cinéma de Patrick Huard a su mobiliser les foules au Pub La Sainte Paix, offrant aux festivaliers une rare occasion de découvrir les différentes étapes de création d’un film à succès. Le porte-parole des Rendez-vous 2018 a généreusement répondu à ses fans, offrant des anecdotes et des secrets de tournage pour le plus grand ravissement de tous.

L’engouement du public pour le festival s’est aussi illustré à la projection du film Les affamés de Robin Aubert, lors de laquelle le public a réservé un accueil chaleureux à la comédienne Brigitte Poupart. Certains spectateurs ayant même décidé de jouer le jeu en se déguisant en zombies en prévision de la soirée thématique qui se tenait plus tard au Pub La Sainte Paix.

Le samedi, la projection de Les rois mongols de Luc Picard a donné l’occasion au public d’assister aux retrouvailles touchantes entre la scénariste Nicole Bélanger et le jeune comédien Alexis Guay. Ils étaient d’autant plus heureux d’annoncer que le film venait de remporter l’Ours de cristal au Festival international du film de Berlin.

Enfin, ne passons pas sous silence la leçon de cinéma accordée par Sylvain Bellemare au Cégep de Drummondville dont la thématique traitait du Pouvoir du son au cinéma. Ce sont plus de 140 étudiants qui sont venus écouter le créateur sonore pour en apprendre davantage sur cet art déterminant dans la conception d’une œuvre cinématographique.

De plus, des ateliers scolaires ont également été organisés par le Lab Québec Cinéma dans les écoles primaires Saint-Louis-de-Gonzague et Saint-Étienne. Plusieurs jeunes extrêmement curieux et emballés ont donc eu la chance de participer à des ateliers d’analyse de courts métrages.

Le Vingt55 félicite tous les acteurs de cette organisation qui a plu aux drummondvillois et drummondvilloises  pour cette première édition.