Un bon samaritain victime d’une sordide agression-L’agresseur fait face à plusieurs accusations dont tentative de meurtre

Un bon samaritain victime d’une sordide agression-L’agresseur fait face à plusieurs accusations dont tentative de meurtre

Captures d’écran tirées de la vidéo surveillance du Bar Pub Heriot de Drummondville, le mercredi 2o juin 2018.


| Drummondville | Un bon samaritain, Sébastien Ricard, un drummondvillois de 41 ans, a été victime d’une sauvage agression en fin de soirée mercredi (https://vingt55.ca/blog/violente-altercation-dans-un-bar-de-drummondville-un-homme-admis-a-lurgence/), et il a été laissé pour mort dans un bar de Drummondville. Son agresseur a été arrêté et fait face maintenant à une kyrielle de chefs d’accusations dont tentative de meurtre.

L’agression d’une violence inqualifiable dure plus de deux minutes

Contrairement à la première version des faits rapportée ce matin par des témoins, c’est un bon samaritain qui a été victime de la sauvage et sordide agression.

Le tout est survenu à 23 heures. Sébastien Patient-Leblanc agé de 29 ans, un client peu connu des habitués, se présente au bar et tente de séduire l’employée du bar, une jeune femme dans la vingtaine.

Le suspect se dirige derrière le bar et force une étreinte que repousse poliment une première fois la serveuse. Après avoir tenté d’agripper une seconde fois avec violence celle-ci, elle dirige alors fermement le client à l’extérieur du bar et lui ferme l’accès du bar.

L’agresseur s’acharne sur sa victime jusqu’à l’arrivée des policiers

Sébastien Patient-Leblanc se serait emparé alors d’un pieux de parasol et il fracasse la vitre du commerce avant de se diriger vers la serveuse.

C’est à ce moment que Sébastien Ricard, la victime alléguée, tente de calmer le client. Pateint-Leblanc lui assigne alors un violent coup à la tête l’envoyant directement au sol.

Le Vingt55 a pu visionner la sordide agression d’une violence inqualifiable et a choisi de ne pas les rendre public, tant les images sont inqualifiables.

«Durant les quelques minutes, entre l’appel logé au 911 et l’arrivée des policiers, l’agresseur a violemment et visiblement battu à mort sa victime»  confirme les deux copropriétaires du Pub Heriot, Francis et Sébastien.

Une pluie de coups

Une pluie de coups d’une violence inouïe s’en suit. Coups de barre, coups de pieds, coups de poing. L’homme inconscient au sol continue de recevoir les foudres de Sébastien Pateint-Leblanc. L’agresseur lui saute à pieds joints sur le corps et sur la tête, le martelant de coup de poing au visage, aux côtes et au dos.

La serveuse, dans une ultime tentative de faire cesser l’agression, frappe l’agresseur à l’aide d’un bâton que l’agresseur saisit pour continuer de frapper très violemment la victime toujours inanimée et gisant au sol.

Son agresseur s’empare alors d’une table de 25 kilos et lui projette le lourd objet dans le dos, avant de déplacer la victime et continuer la sauvage agression dans une pluie de coups incessants.

Durant les quelques minutes, entre l’appel logé au 911 et l’arrivée des policiers, la victime inanimée a été ruée de coups d’une violence et d’une rage inouïe. Les policiers ont procédé à l’arrestation sur le champ de Sébastien Pateint-Leblanc.

De graves chefs d’accusation déposés par la Couronne

Escorté par trois policiers, l’accusé Patient-Leblanc a comparu au palais de justice de Drummondville ce jeudi 21 juin pour faire face à huit chefs d’accusation, dont menaces de mort et tentative de meurtre et voies de faits causant des lésions envers la victime, voies de faits armées, voies de faits graves  et cela en le matraquant de multiples coups et blessures au corps le blessant, le mutilant et le défigurant.

En plus de cette kyrielle d’accusation envers la victime, d’autres chefs s’ajoutent,  voir des chefs d’accusation de menace de mort envers l’employée et les policiers, introduction par effraction.

Les chefs d’accusation se sont abattus sur Sébastien Patient-Leblanc qui est demeuré détenu alors que la Couronne s’est fermement opposée à sa remise en liberté. Son enquête sur remise en liberté a été fixée au 26 juin par le tribunal.

La jeune femme et employée du Pub Heriot, âgée dans la vingtaine, n’a pas été blessée au cours de l’altercation et a été prise en charge par ses employeurs Sébastien et Francis, qui lui ont offert la possibilité de prendre congé.

Le bar bien connu de Drummondville et généralement sans histoire a ouvert de nouveau ses portes et demeure accessible à la clientèle.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
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