L’événement s’est produit dans un parc de la rue Leclerc vers 17 h alors qu’un enfant jouait dans un espace vert à quelques mètres de la maison. Selon ce que le Vingt55 a appris sur place, l’individu de 22 ans s’est approché de l’enfant en lui offrant des bonbons. ‘’Il lui a offert des bonbons et a essayé de profiter de la proximité ainsi créée pour exhiber ses parties génitales tout en sollicitant l’enfant.

L’enfant a réagi rapidement en refusant les avances du suspect en quittant les lieux, évitant ainsi de se retrouver en mauvaise posture aux mains du suspect.

La rapidité d’action des parents et témoins permettent l’arrestation du suspect.

Les parents ont rapidement réagi, une femme à qui l’enfant a dénoncé l’événement a tenté de confronter et intercepter le suspect, celui-ci lui a assené un violent coup de poing avant de prendre la fuite. ‘’Nous avons réussi à le suivre jusque chez lui, explique le père avec émotions. ‘’Nous avions le 911 sur la ligne, les policiers sont arrivés très rapidement et ont procédé à son arrestation dans son logement à quelques mètres du lieu de l’agression, comme en a été témoin le Vingt55

Le suspect, Bryan Boucher Bilodeau, 22 ans, a été formellement accusé à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré Vingt55 

L’enfant et la femme pris en charge et rencontrés par les policiers et enquêteurs de la SQ

Selon les informations obtenues par le Vingt55, l’enfant et la mère se portent bien malgré les événements traumatisants; ceux-ci ont été rencontrés par les enquêteurs de la MRC de Drummond, tout comme des témoins des événements.

Le suspect a été arrêté à son logement, confirme Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec, Il a été conduit par les policiers de la SQ au poste de la MRC de Drummondville où il a été interrogé par les enquêteurs de la SQ.

Des citoyens rencontrés sur place par le Vingt55, ont salué la rapidité et l’efficacité d’intervention des policiers de la Sûreté du Québec.

Le suspect, Bryan Boucher Bilodeau, 22 ans, a été formellement accusé à Drummondville d’avoir,  à des fins d’ordre sexuel, exhibé ses organes génitaux, de s’être livré à des voies de fait et d’avoir proféré une  menace de causer la mort.

Le dossier reviendra devant le tribunal  la semaine prochaine, mardi 14 avril, pour l’enquête sous caution et remise en liberté.  D’ici là, l’accusé est gardé détenu, la procureure aux poursuites criminelles, s’est par ailleurs opposée à la remise en liberté de l’accusé qui demeure donc détenu jusqu’à sa prochaine comparution.

PRÉSOMPTION D’INNONCENCE

Explications

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet

Ainsi:

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental : toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que :

l’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable;

la charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales;

les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

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