26 chefs d’accusations pour un internaute de 23 ans de Saint-Léonard-D’Aston

26 chefs d’accusations pour un internaute de 23 ans de Saint-Léonard-D’Aston
© Photo Éric Beaupré

Drummondville  – Un résident de Saint-Léonard-D’Aston a comparu ce jeudi 21 décembre au palais de justice de Drummondville. Il s’agit de Marc-André Leduc, 23 ans, qui fait face à pas moins de 26 chefs d’accusations, en lien avec des infractions de leurres informatiques, de possession et de distribution de matériel de pornographie juvénile.

 

Leduc a été arrêté suite à une enquête effectuée par le service de police de la Sûreté du Québec des crimes sexuels informatiques. Lors de la perquisition, du matériel informatique a été saisi ainsi que des appareils de communication, pour fin d’enquêtes.

Selon la dénonciation déposée au palais de justice cette semaine, Leduc aurais fait sept victimes d’âges mineurs à travers un stratagème de leurres informatiques à caractère sexuel, infractions commises entre février 2014 et janvier 2015.

L’accusé reviendra en Cour pour la suite des procédures le 13 février 2018 et il demeure en liberté pour la suite des procédures.


Le Vingt55 rappelle que la présomption d’innocence est l’un des droits les plus importants de notre système de justice criminelle et que l’accusé est présumé innocents jusqu’à un verdict ou plaidoyer de culpabilité.


La Sûreté du Québec et le Vingt55 vous donnent quelques notions de sécurité et de bases sur les réseaux sociaux pour les jeunes et moins jeunes qui s’exposent à des risques importants en matière de cybercriminalité et leurres informatiques.

Deux sources d’information et de prévention à consulter sur le sujet: 

https://www.sq.gouv.qc.ca/services/prevention/

https://www.securitepublique.gouv.qc.ca/police/prevention-criminalite/jeunes/cybercriminalite-leurre-enfants.html

Conseils rapides

Faites-vous respecter et respectez les autres : ne demandez pas aux autres jeunes qu’ils vous envoient des sextos et, si on vous le demande, refusez!

 

Bloquez les communications avec des gens qui vous envoient des sextos.

 

Pensez aux conséquences avant de cliquer sur « envoyer ». Rappelez-vous que vous n’aurez plus aucun contrôle sur le cheminement de l’image transférée.

 

Si vous savez que quelqu’un transfère des images explicites, parlez-en à un adulte de confiance.

 

Si vous croyez être victime de pornographie juvénile, que vous en êtes témoin ou que vous voyez des images ou des vidéos de pornographie juvénile sur le Web, repérez et conservez les éléments de preuve pertinents.


Pour les parents

N’attendez pas qu’un incident se produise pour parler à votre enfant des sextos et de leurs conséquences.

 

Assurez-vous de connaître les amis de votre enfant, en ligne et hors ligne.

 

Expliquez à votre enfant les conséquences de ses gestes et soulignez l’importance de réfléchir deux fois plutôt qu’une avant d’envoyer des fichiers. Donnez-lui des exemples qui lui permettront de comprendre les conséquences à long terme de la création et de la diffusion de matériel illicite.

 

Demandez-lui de supprimer toutes les photos intimes qu’il a reçues et de dire à l’expéditeur d’en cesser l’envoi immédiatement, car aux yeux de la loi, le destinataire est tout aussi coupable.

 

Rappelez-lui qu’une fois la photo envoyée, elle ne pourra plus être supprimée et qu’il en perdra le contrôle. Demandez-lui ce qu’il éprouverait si sa famille, ses professeurs, ou toute l’école voyaient la photo.

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Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
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