Patricia Mailhot, présidente par intérim du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

« Qu’est-ce que ça va prendre à notre employeur pour qu’il comprenne? Combien d’autres marches comme celles d’aujourd’hui devrons-nous faire pour qu’il retrouve le chemin de la raison? », de demander Patricia Mailhot, présidente par intérim du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ).

Après plusieurs semaines d’actions, la colère des professionnelles en soins gronde toujours et la mobilisation continue de prendre de l’ampleur. Il n’est pas question pour elles de travailler dans n’importe quelles conditions, sans égard à leur expertise ou à leur conciliation vie personnelle-travail.

Marche funèbre à Drummondville des professionnelles en soins du CIUSSS MCQ @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

C’est à la fois dangereux pour elles et pour leurs patients. « Le réseau de la santé manque cruellement de professionnelles en soins et le CIUSSS MCQ ne vit pas dans un monde à part. C’est le respect, l’écoute et le gros bon sens que réclament et continueront de réclamer les professionnelles en soins de la région. Elles le font pour elles, mais aussi pour le bien de la population », de poursuivre madame Mailhot.

Leur objectif est toujours le même : que l’Employeur n’élargisse pas ailleurs les fusions de centres d’activités imposées récemment à Drummondville.

« Nous ne lâcherons pas, lance la porte-parole syndicale. Nous continuerons d’interpeller le CIUSSS MCQ autant de fois qu’il le faudra: quel est le plan pour offrir des soins de qualité et sécuritaires aux patients de la région? Parce que celui qu’il nous a imposé ne tient tout simplement pas la route. » d’ajouter la présidente par intérim du FIQ

Marche funèbre à Drummondville des professionnelles en soins du CIUSSS MCQ @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.