DRUMMONDVILLE
Le procès d’agression sexuelle de Martin Bélair a débuté aujourd’hui au palais de justice de Drummondville © Crédit photo : Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés
Le Drummondvillois Martin Bélair est accusé d’avoir, entre octobre 2021 et janvier 2022, commis des gestes d’exhibitionnisme, de contacts sexuels et d’agressions sexuelles envers une jeune adolescente
Le procès de Martin Bélair a débuté aujourd’hui au palais de justice de Drummondville avec la présentation de la vidéo de l’interrogatoire de la jeune plaignante dans cette affaire.
Dans un témoignage constant et interrogé par la procureure de la Couronne Me Vicky Smith, la jeune adolescente, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, a relaté les faits reprochés.
La jeune adolescente a déclaré que l’accusé se serait masturbé en sa présence et l’aurait agressée sexuellement en touchant ses parties intimes relatant les contextes et circonstances ou l’accusé aurait également commis des gestes d’exhibitionniste qui a fallu au Drummondvillois un 3e chef d’accusation.
Comme l’accusé se représente seul, il n’a pas été autorisé à contre-interroger la jeune adolescente présente au palais de justice. Celle-ci a comparu en visioconférence à partir d’une autre pièce pour éviter de se retrouve ne présence de l’accusé.
Me Renaud Blanchette assigné par le tribunal pour le contre-interrogatoire, a posé les questions à l’adolescente qui a répondu avec aplomb, malgré quelques contradictions soulevées par l’accusé, qui avait préparé une série de questions pour mettre en lumière selon sa version des incohérences. La jeune femme a relaté avec aplomb les faits reprochés.
Le procès se poursuivra demain. La juge, l’honorable Claire Desgens, a interrompu le contre-interrogatoire après une journée complète de procès, alors que la victime était confrontée à certaines contradictions. Le procès reprendra demain avec la poursuite du contre-interrogatoire par l’accusé et l’éventuelle interrogation de l’enquêteur au dossier, Marie-Ève Vallerand, par l’accusé.
Le procès d’agression sexuelle de Martin Bélair a débuté aujourd’hui au palais de justice de Drummondville © Crédit photo : Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés
Infos juridiques
Présomption d’innocence
Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet.
Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental: toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.
Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que:
L’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable.
La charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales.
Les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.