Êtes-vous en sécurité chez vous? Se pourrait-il que vous soyez espionnés par des étrangers? Comme le relatait la sordide histoire survenue à Drummondville, si c’était par un proche? Un voisin? Votre conjoint? Impossible? Mme Tremblay (nom fictif), et Mme Dumont, deux Drummondvilloises, ont pourtant vécu ce drame chez elle.
Rencontrées par le Vingt55, elles nous offrent leurs sordides histoires afin de mettre en garde nos lecteurs. « Il faut redoubler de vigilance, partout! », disent-elle.
En 2017, une caméra espionne peut passer inaperçue, cela dépasse la fiction hollywoodienne. C’est entre nos mains sans que nous nous en rendions compte. Vous pourriez les manipuler et les déplacer, offrant votre intimité, votre maison, des conversations secrètes au travail et, cela à n’importe qu’elle personne autour de vous à très peu de frais.
Le voisin voyeur épiant à l’aide de longue vue, a cédé sa place à une technologie comme nous vous le feront découvrir dans notre dossier « caméra espion », technologie accessible, peu coûteuse et alarmante.
Dans notre patelin, Drummondville!
Deux femmes de Drummondville ont contacté le Vingt55 pour nous faire part de leurs histoires vécues après qu’elle aient lu nos publications sur le sujet, soit l’effroyable histoire d’une enseignante drummondvilloise filmée à son insu par son voisin. [http://vingt55.ca/blog/accuse-davoir-filme-sa-voisine-dans-la-douche/] Elles préfèrent l’anonymat et acceptent que nous dévoilions leurs sordides histoires.
Sommes-nous en sécurité chez nous? – « L’espion, le voyeur était à la maison, sous mon toit, celui qui avait, après 35 ans de vie commune, toute ma confiance. »
Sans être alarmistes, nous répondrons tous, bien sûr que oui. « Nous protégeons nos ordinateurs de pare-feu et de toutes sortes d’antivirus et autres spywares, pour nous protéger de gens malveillants qui se cachent derrière nos écrans d’ordinateur et sur le Web », explique Mme Tremblay, 58 ans.
« J’avais même suivi l’excellent conseil de cacher la caméra de mon ordinateur portable à l’aide d’un autocollant afin d’éviter que quelqu’un puisse l’activer et voir chez nous à distance sans mon consentement, voilà le plus grave qui pouvait m’arriver selon moi. », confie-t-elle.
« L’espion, le voyeur était à la maison, sous mon toit, celui qui avait, après 35 ans de vie commune, toute ma confiance. », explique-t-elle avec émotions.
Son histoire d’horreur la mène à la séparation
« Après avoir ouvert une session d’ordinateur laissée ouverte par mon mari, ma fille en visite me presse de venir voir des images, cachant difficilement sa honte et sa gêne. Une vidéo me montrant filmée à mon insu, m’offrant un moment d’intimité seule, dans ma chambre, porte close, alors que mon mari était parti travailler. L’horreur! Nous sommes espionnées, par qui ? Comment était-ce possible? L’angle de la caméra donne à environ quatre (4) pieds du lit. Alarmant mon mari de cette découverte, il passa aux aveux. »
« Il s’était constitué une petite banque de vidéos de moi dans ma plus stricte intimité pour son seul plaisir, m’a-t-il avoué. Cette supercherie et mensonge a mené tout droit à notre séparation. », avoue-t-elle la voix nouée par le chagrin et le sentiment d’avoir été trahie.
Haute technologie? Pas du tout! Une simple prise USB qui servait à recharger mon téléphone cellulaire, identique à celle que nous achetons dans tous les magasin, nous fait découvrir Mme Tremblay. Le Vingt55 a comparé les deux objets. Aucune différence de poids ni de format, toutes les deux rechargent vos appareils cellulaires. Pourtant, l’une d’elle cache une caméra 1080p!
Cette petite caméra-espionne peut contenir jusqu’à 8, 16 et 32 gig de vidéos et même, transmettre en Wi-Fi directement à un cellulaire et en direct 24/24, 7/7, avons-nous découvert, poussant notre investigation et enquête sur cette prise USB.
L’histoire de Mme Dumont de Drummondville – »C’était un réveille-matin des plus banals supposément oublié chez moi lors de son séjour…. »
Mme Dumont a 28 ans : « C’est par un cadeau offert par un ami venu d’Europe rencontré plusieurs années auparavant sur Internet que j’ai vécu l’indescriptible sentiment d’être violée chez moi et cela sans m’en rendre compte. C’était un réveille-matin des plus banals supposément oublié chez moi lors de son séjour. Il m’avait offert de le garder plutôt que de lui retourner, donnant l’heure et la température. Je trouvais l’objet pratique. Posé sur ma tête de lit, je ne me suis jamais doutée que j’avais laissé entrer l’intrus moi en acceptant ce présent. »
Elle poursuit : « Un jour en regardant mes réseaux sans fil, j’ai découvert un lien étrange. N’arrivant pas à m’expliquer d’où il provenait, et après avoir constaté que je n’arrivais pas à trouver la source, un technicien m’informe qu’il pourrait s’agir d’une caméra espionne P2P accessible à distance. Prise de panique, il m’offre de vérifier quelques installations pour finalement pointer sa recherche sur mon réveille-matin, objet qu’il avait reconnu offert à bas prix sur un site de commande en ligne. Après avoir retiré le couvercle arrière du réveille-matin, j’ai découvert une mini carte SD. Ce réveille-matin filmait en permanence chez moi, et les images étaient visionnables à distance partout à travers le monde. Cette radio était reliée à mon routeur sans-fil, grâce au code Wi-Fi que j’avais remis à cet ami de passage et qui n’avait eu qu’à brancher la caméra cachée dans l’appareil à mon réseau sans fil, pour avoir accès à ma vie privée 24/24, 7/7.
Voici deux exemples qui pourraient survenir chez vous. À cet effet, un dossier complet sur les caméras espionnes vous est offert par le Vingt55 dans un second texte et vous fera découvrir avec quelle facilité déconcertante vous pourriez laisser entrer chez vous un objet permettant à quiconque de vous espionner en HD 24/7.
Autre texte : Deuxième partie, la suite du dossier caméra espion ici: http://vingt55.ca/blog/suite-2-voyeurisme-avec-des-minis-cameras-est-ce-legal/