En effet, en septembre 2014, le Service du développement durable et de l’environnement de la Ville de Drummondville procédait à la plantation de ces milliers d’arbres.

Ce projet avait pour but de soutenir une approche communautaire à travers laquelle les citoyens étaient invités à planter, sur leurs propriétés, des pins rouges et des mélèzes.

Aussi, il s’inscrivait comme une action de verdissement d’un espace désaffecté.

Quatre plus tard, cet espace jadis en friche et abandonné fait place à une plantation luxuriante avec des arbres de plus de 1,5 mètre de hauteur.

Le succès de ce projet environnemental s’explique en partie par l’implication et la qualité du travail de la Société sylvicole d’Arthabaska-Drummond et de la division parcs et espaces verts du Service des travaux publics de la Ville de Drummondville.

Le développement de cet espace naturel présente de multiples bénéfices. Les arbres permettent la captation des gaz à effet de serre (GES) par le mécanisme de la photosynthèse qui leur permet d’absorber ces gaz responsables du réchauffement climatique et de les remplacer par de l’oxygène.

Au plan local, cette plantation protégée permet d’agir positivement sur la gestion des GES issus des activités municipales sur le territoire.

Bien que l’objectif de la Ville soit la réduction de ces gaz, la captation permet au préalable de minimiser leurs impacts à court et moyen terme.

En somme, grâce à ces 22 000 arbres, plus de 1 466 tonnes de gaz carbonique (CO2) peuvent être captées annuellement.

En plus d’agir positivement sur les émissions de gaz, ce milieu naturel retrouvé s’avère être un nouveau refuge pour les nombreuses espèces qui composent la faune locale et se réapproprient sereinement les lieux.